Suite à notre article paru dans notre édition N°685 du lundi 31 octobre, intitulé: «Contentieux Etat – Randgold, les contrevérités de Mark Bristow», la multinationale a cru bon de mener une campagne de communication, disons une désinformation, une intoxication, parce que celle-là a été calamiteuse. Rien que des fils blancs.
Le Directeur exécutif de Randgold Resources, Mark Bristow, continue de distiller les tromperies. Il refuse de reconnaitre que sa société a triché avec le fisc, en essayant par presse interposée de salir le ministre des Finances, qui a ordonné qu’on inflige à sa société un redressement fiscal.
Par des masturbations intellectuelles que Randgold a réussi à faire accepter à des confrères, on veut nous faire croire que la TVA n’est pas concernée par la punition fiscale. C’est faux et archifaux. Elle est au centre de la tricherie opérée par Randgold.
Cette dernière est une société voyou, qui dit ce qu’elle ne fait pas et qui fait ce qu’elle ne dit pas. Tout le tintamarre qu’elle multiplie au sein de la presse n’aurait pas eu lieu si elle se comportait en entreprise citoyenne. Elle pille nos ressources, elle égrène ses investissements, mais ne dit jamais ce qu’elle gagne.
Qui est bête? Qui ne sait pas les centaines de milliards de bénéfice que la société a réalisés au Mali? Mark Bristow fait comme si les impôts et taxes payés constituaient une aumône pour notre pays. Que non! Que non! C’est un droit.
Les contrevérités rapportées par des confrères laissent entendre que le contentieux est en encore en discussion. C’est faux. Randgold a bien été condamnée et elle a même signé un échéancier de remboursement. Ce qui explique, nous l’avons déjà dit dans l’une de nos éditions, la réouverture de ses bureaux.
Sur les 42 milliards de FCFA à payer au Trésor public, Randgold a versé 15 milliards de nos francs, en plus de 10 milliards précédemment payés. Le reliquat de 17 milliards a bel et bien fait l’objet d’un échéancier de remboursement avant la fin de l’année.
Mais tout porte à croire qu’elle ne veut pas payer ce montant, comme convenu. A travers cette campagne de communication, Randgold se met dans une position de renégociation. Ce qui est le propre des sociétés voyous, qui ne respectent pas leurs engagements. A suivre.
Chahana Takiou
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