L’un des secteurs les plus touchés reste la douane. Du 22 au 27 mars, les services de douanes n’ont pas ouvert suite à la fermeture des frontières qui exigeait un arrêt complet de ses activités. Les recettes du mois passé font état d’un manque à gagner d’environ 10 milliards de F CFA.
Le Mali est un pays aux ressources limitées, il fait partie des pays du Tiers-monde où plus de la moitié de la population vie en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour. Durant les périodes de troubles, plusieurs entreprises aussi bien nationales que privées ont dû arrêter leurs activités en attendant le retour au calme. Par ailleurs, même les petits commerces n’ont pas été épargnés.
Cette mésaventure de la junte malienne a stoppé net une dynamique économique au Mali qui commençait à prendre forme avec une exploitation aurifère plus abondante. Au vu de la gestion des crises qui ont suivi leur coup de force, les putschistes ne s’attendaient pas aux conséquences économiques qu’ils n’ont pas su gérer au mieux.
Plus d’un mois et demi après le putsch, le pays a encore beaucoup de mal à retrouver ses repères. Le pouvoir civil n’a pas encore totalement repris le contrôle de l’appareil gouvernemental tandis que la rébellion est plus forte que jamais, sans compter les dégâts économiques découlant de ce drame.
L’ Indicateur Du Renouveau 08/05/2012