Tenez : depuis la disparition des touristes, il est désormais si difficile de joindre les deux bouts et certaines fiertés de Tombouctiens en sont déjà affectées. Le silure, par exemple, est devenu l’un des poissons les plus prisés dans une ville où il était naguère perçu comme le totem de tous les citoyens. De nos jours, le constat est que de nombreuses familles ne s’en passent plus et justifie ce changement de principe par le fait que le silure n’est le totem des ‘’Djittèye’’. Conséquences de la pauvreté car un adage de Tombouctou dit que la nécessité peut amener un noble à manger même la charogne.
Koulouba
Aurore 28/07/2011