D’abord, sur le plan de la rigueur dans le travail, IBK a fait savoir à ses camarades que «nous sommes à l’heure de vérité. Il faut travailler, il faut fournir plus d’efforts. L’excellence ne s’acquiert pas dans le laisser aller, dans la facilité, dans le mentir à soi… Chaque jour, il faut faire un bilan de ce qu’on a accompli…».
Dans son intervention, IBK a mis un accent particulier sur les nombreux militants qui attendent beaucoup des cadres du parti: «le stade rempli doit nous interpeller sur la tâche qui nous attends. Le peuple espère beaucoup de vous et moi. Nous n’avons pas le droit de faillir. La Direction a le devoir d’être à la hauteur. Je ne tolérerai aucun détail, car nous avons plus que le devoir de réussir. On pensera tout de ma méthode de travail, mais c’est tout d’abord le bonheur du peuple malien qui est mon souci premier».
L’enfant du Mandé est revenu sur le laisser aller constaté au sein de ses troupes: «nous ne sommes plus dans une partie de plaisir. Chacun doit se convaincre que le temps n’est plus à la jouissance. Chacun doit s’améliorer de jour en jour, car je constate des insuffisances à chaque fois que nous devons réaliser des choses. Nous n’aurons rien sans des manches retroussées, sans que la sueur ne coule. Je vous le dis, nul ne sera convié au banquet de la victoire s’il ne l’a mérité».
A ses camarades de la Coordination de Mopti, IBK a fait déclaré «le bilan présenté est objectif». Mais, a-t-il ajouté, «il faut encore mouiller le maillot» et «la Direction du parti vous y aidera».
«Le Mali est un et indivisible»
Même si le président du RPM a, avec le poids des ans, mis un peu d’eau dans son vin, il n’en reste pas moins très tranchant sur certains sujets, comme ceux qui touchent à l’intégrité territoriale du Mali. L’ancien Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale a, lors d’une mini conférence de presse, toujours à Mopti, réaffirmé être convaincu «qu’aucune once, ni cm², du territoire malien ne sera cédé à personne». «L’heure est à l’unité nationale» a-t-il martelé. Avant d’apprécier le travail effectué par le gouvernement dans l’apaisement du climat qui prévaut au Nord: «Je m’en tiens à la décision de l’Etat qui, malgré les événements, continue à prendre des décisions responsables. C’est vrai que j’ai critiqué, il y a un moment, la position du Mali par rapport aux bandits armés. Ce n’était pas pour causer du tort à l’Etat. Nous avons aussi dit qu’il n’était pas normal
22 Septembre 26/01/2012