Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Mountaga Tall a annoncé que le Mali est un pays de culture par excellence et regorge environ 400 000 manuscrits, selon les dernières estimations. Des manuscrits qui constituent des précieux trésors légués au fil des siècles par nos ancêtres et que nous devons préserver afin qu’ils puissent servir la génération futures, a-t-il dit. Avant de faire savoir que le gouvernement du Mali mettra tout en œuvre afin de protéger les manuscrits du Mali. David Gresly le représentant résident des Nations Unis a entamé ses propos en indiquant que la protection de tous les éléments qui constituent le patrimoine culturel malien a toujours été une priorité du système des Nations Unis.
Il a affirmé que Tombouctou constitue l’un des importants sites culturels et historiques qui possède l’une des plus exceptionnelles richesses culturelles que sont ses manuscrits anciens. Il a souligné que les efforts communs du gouvernement malien, de l’UNESCO, de la MINUSMA et des partenaires bilatéraux du Mali ont démontré que sauvegarder les manuscrits à Tombouctou, mais aussi ailleurs au Mali, contribuera inévitablement à la création des conditions favorables à la paix et au dialogue.
Il a noté que l’UNESCO s’est engagée à réhabilité les trois mosquées endommagées et les 14 mausolées rasés à Tombouctou tout en sauvegardant l’exceptionnel patrimoine documentaire, encore inexploité, que sont les manuscrits anciens du Mali. Selon David Gresly, avec la crise du nord, plus de 4200 anciens manuscrits ont été délibérément brûlés causant ainsi une immense perte pour l’histoire du Mali, de l’Afrique et du monde. Signalons que pendant ces trois jours de travaux, les participants éplucheront les questions relatives aux visions universelles pour la sauvegarde des manuscrits, les rôles que doivent jouer les Etats, les partenaires ainsi que les communautés locales pour renforcer la protection des manuscrits.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain-Mali 2015-01-29 23:21:14