La délégation de la diaspora prendra part en fin mars
La conférence d’entente nationale est prévue du 27 mars au 2 avril prochain et les thèmes seront autour de la paix, l’unité et la réconciliation nationale. Une délégation de la diaspora malienne prendra part à cette grande rencontre historique de notre pays. L’information a été donnée lors du Conseil des Ministres en session extraordinaire, le samedi 18 mars 2017.
C’est par une communication, du Président de la Commission préparatoire et Président de la Conférence d’Entente nationale sur l’état des préparatifs du Conférence, que le Conseil des Ministres, a porté sur la restitution des travaux de la Commission préparatoire qui ont été mené de manière inclusive à travers l’organisation de consultations régionales et catégorielles.
En outre, dans le même communiqué, le Président de la Commission préparatoire a notamment rencontré les signataires de l’Accord de Paix, les Présidents des Institutions de la République et des Autorités administratives indépendantes, les anciens Premiers ministres, les organisations et associations confessionnelles, les partis politiques, les organisations syndicales, les notabilités, les groupements de femmes et de jeunes, la diaspora, la MINUSMA et le Comité de Suivi de l’Accord.
Ainsi, ces consultations ont révélé une large adhésion des forces vives de la Nation à la tenue de la Conférence d’Entente nationale qui sera organisée autour de trois grands thèmes : la paix, l’unité et la réconciliation nationale. Conformément à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, la Conférence d’Entente nationale permettra d’approfondir les débats sur les causes profondes du conflit et d’élaborer une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale sur une base consensuelle.
La Conférence regroupera 300 participants venant des régions, du District de Bamako et de la diaspora. A l’issue de sa délibération, le Conseil des Ministres a décidé de la tenue de la Conférence d’Entente nationale du 27 mars au 2 avril 2017 à Bamako.
Kantran Makhadoumbé