La dite conférence, co-organisé par le gouvernement du Mali et l’OCDE, a permis au Mali d’acquérir des promesses d’aide de ses partenaires d’un montant global de 3,2 milliards d’euros, soit 2 120 milliards de F CFA pour période 2015-2017. Dans ce montant, une promesse de 360 millions d’euros de la France. Dans une déclaration, la société civile malienne et les ONG demandent au gouvernement malien de continuer à renforcer la transparence dans la gestion des ressources, leur redistribution équitable aux citoyens et la participation des citoyens dans la mise en œuvre des politiques publiques.
En outre, elles appellent à la mise en place et le financement d’un dispositif citoyen chargé de suivre et d’évaluer les engagements pris au cours de la conférence. « Les Organisations de la Société Civile demandent au Gouvernement de systématiser et de rendre plus efficace la participation de la société civile dans la définition, la mise en œuvre et le suivi des politiques de développement, le suivi de leurs financements et de leurs impacts. »
Concernant le processus de décentralisation, les OSC notent que la volonté politique du Mali d’approfondir le processus de décentralisation est une réponse concrète aux aspirations des populations à plus participer à la gestion de leur développement. A cet effet, ajoutent-elles, cette volonté doit être accompagnée de mesures concrètes et rapides pour un transfert effectif des compétences et des ressources nécessaires aux collectivités pour assurer les conditions de leur viabilité.
Les OSC mettent, aussi, en gardent contre le fait de faire de la déconcentration des services de l’Etat une étape préliminaire à la décentralisation. A cet effet, elles proposent une décentralisation poussée avec un transfert adéquat de compétences et de ressources financières.
M.K. Diakité
Source: Le Républicain-Mali 25/10/2015