Cette fois-ci les étudiants diplômés de ces deux filières de la Flash, ne veulent s’en laisser conter. Selon, Cheick Tidiane Kouyaté, membre du collectif de ces étudiants, il faut mettre fin à cette discrimination qui n’a que trop duré envers ses camarades.
En prenant le directeur national pour responsable de leur malheur, ces diplômés en sociologie et anthropologie organisent une assemblée générale ce samedi 3 novembre 2012 à 9 h au Lycée Askia Mohamed de Bamako, pour exprimer leur ras-le-bol.
Il s’agit, dit-i, à travers cette assemblée d’élaborer une stratégie globale de communication qui définira le combat à mener pour mettre fin à cette discrimination.
« Nous ne comprenons pas pourquoi ce sont les seuls jeunes diplômés en socio-anthropologie et les diplômés de l’Institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS) permis à postuler à ce concours », s’interroge-t-il.
Pour M. Kouyaté, leur combat n’est pas contre l’autorisation des socio-anthropologues ou les diplômés de l’INFTS à faire ce concours, mais c’est-dit-il-démontrer à l’Etat que les diplômés de la filière socio-anthropologie ont même compétences universitaires que ceux de la filière Sociologie ou Anthropologies.
Et l’A.G du samedi sera un tremplin pour dire à l’Etat d’arrêter de former des gens qui n’auront même de débouchés sur le marché de l’emploi.
Ousmane Daou
L’ Indicateur Du Renouveau 01/11/2012