Nous avons interrogé quelques participants par rapport à leurs impressions. Ils se montrent satisfaits de cette formation. Pour Boubou K. Doucouré, gendarme, « cette formation nous permet d’acquérir beaucoup d’expérience, de profiter des connaissances d’éminents magistrats maliens et français et surtout d’être plus sensibles au respect des droits de l’homme, singulièrement de l’homme privé de sa liberté. Je salue la coopération française ».
Pour Me Saloum Souaré Tabouré, avocat à la Cour, « comme toute formation, on s’attend à une amélioration des connaissances voire acquisition de nouvelles connaissances par rapport à des domaines bien précis et qui intéresse ma profession : l’avocat. Déjà le thème est assez révélateur comme pour dire que ce n’est pas seulement les praticiens de la chaine judiciaire et juridique, mais ces genres de formation attirent l’attention d’autres personnes intéressées et concernées par les droits de personnes privées de liberté notamment les mineurs, les femmes également. Mais à condition que les participants soient des relais pour sensibiliser, informer, partager l’expérience acquise lors de cette formation ».
Pour le consultant d’Avocats sans frontières-France, Me Jean-Claude Nicod, « nous sommes les représentants de la puissance publique. La dignité de la personne humaine a un support qui nous permet de la faire vivre : c’est le code de la procédure pénale ».
« Projet dignité et respect des droits des personnes privées de liberté » est un projet de 2 ans qui concerne Bamako, Kayes et Kati.
Troisième du genre, la présente session s’adresse aux acteurs de la chaine pénale que sont : avocats, magistrats, gendarmes, policiers, etc. Il s’agit de tous ceux qui interviennent dans l’action de la justice.
Pour Me Seydou Doumbia d’Avocats sans frontières-Mali, ce projet est important aujourd’hui au Mali. Il a ajouté que plusieurs facteurs interviennent dans la construction de la justice dont l’homme et que l’homme doit être renforcé à chaque occasion.
« Ce n’est pas pour vous apprendre ce que vous ne savez pas, mais il s’agit d’échanger les pratiques pour voir comment améliorer ce qui existe déjà afin que la résultante soit meilleure pour notre justice. Que chacun soit un relais de partage. Vous serez outillés, confortés avec des connaissances qu’il faudra partager avec vos pairs. Nous espérons profiter largement de vous », a expliqué Me Doumbia aux participants à l’ouverture de la session.
La formation est assurée par deux consultants d’Avocats sans frontières-France. Il s’agit de Jean-Claude Nicod et Noëli Rouchy.
A. D.
L’ Indicateur Du Renouveau 2014-06-27 20:53:51