L’objectif de la rencontre était de se réunir et de discuter afin de trouver une solution à la crise dans le Septentrion malien. A l’ouverture des travaux, le Président du PARENA a indiqué que, malgré la partition de fait de notre pays et la crise institutionnelle vers laquelle le Mali se dirige, nous ne devons pas céder au défaitiste. Il a martelé que cette réunion était la manifestation d’une volonté collective de ne pas baisser les bras. Il s’est réjoui de la nouvelle Intifada des jeunes de Gao, qui, selon lui, nous permet d’espérer. «Nous devons conjuguer nos efforts et rester mobilisés pour trouver une solution. Malgré la signature des différents accords, les rébellions persistent. Nous devons nous interroger sur les vraies motivations de ces soulèvements contre la légalité», a-t-il dit.
Au cours de cette rencontre, trois thèmes ont été traités à travers trois panels par des personnalités ayant une connaissance des questions du nord. Il s’agit de «Analyse critique de l’Accord de Tamanrasset (janvier 1991), du Pacte National (avril 1992) et de l’Accord d’Alger (juillet 2006)», «Que faire face aux revendications du MNLA et d’Ansar Eddine?» et «La contribution de la communauté internationale à la résolution des crises du Mali».
Après une journée de débats passionnants, des pistes de solutions ont été proposées pour trouver une solution définitive à cette crise, qui est en train de devenir cyclique. Il ressort des débats le mauvais état de l’armée malienne face aux ennemis et la faiblesse du budget qui lui est alloué. Il apparait aussi que notre armée n’est pas adapté à la dimension de notre pays et que les problèmes de développement de la zone doivent être adressés.
Le 22 Septembre 21/05/2012