Depuis le début du mois de juillet, plusieurs informations circulent concernant les velléités de fraudes massives et de tripatouillages des résultats de la part de l’entourage d’un candidat, visant à usurper la victoire au profit de leur camp.
Cette « opération NINAA » se prépare à déverser des centaines de milliers de fausses cartes NINA auprès de leurs agents complices qui voteront pour eux, à corrompre des électeurs des candidats comme ceux du FDR, à créer la confusion lors de la distribution des cartes et pendant l’élection. Cette manœuvre aurait bénéficié de l’appui des connexions internationales.
Le processus de sortie de crise actuelle se trouve dans une phase difficile, qui ne devrait pas connaître de telles entraves à son déroulement. Car l’élection du Président de notre pays est un évènement très sensible, du fait qu’il suscite beaucoup d’espoir cette année, plus que jamais. Aucun candidat n’est prêt à accepter que sa victoire soit confisquée au profit d’un autre ; d’autant plus que le Mali doit sortir du cycle des élections fraudées.
Ceux qui s’apprêtent à se livrer à des actes de sabotage et de manipulations des votes seront comptables devant l’Histoire des troubles graves dont on ne saurait mesurer l’ampleur.
Nous attirons l’attention des Maliens et de la communauté internationale sur la menace que font peser ceux qui s’apprêtent à plonger notre pays dans une crise de plus, comme si celle que nous connaissons n’était pas suffisamment difficile et profonde.
Les efforts consentis par le peuple malien avec l’aide de ses amis durant cette crise multiforme de 2012-2013 ne doivent pas être réduits à néants à cause de quelques individus, qui ne se préoccupent nullement du devenir du Mali.
Nous invitons les plus Hautes Autorités du Mali, de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de l’ONU et de tous les partenaires du Mali à user de tous les moyens à leur disposition pour arrêter la mise en œuvre de ces plans de fraudes et de détournement des résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet dans notre pays meurtri. C’est l’avenir du Mali, qui est menacé.
Fait à Paris, le 25 juillet 2013.
Signataires : Les sections de France des partis Adema, FCD, Parena ; PDES ; PIDS ; PSP ; URD, les associations et clubs de soutien des candidats aux élections présidentielles au Mali.
Ci-joint: Copie du Communiqué de Presse
A diffuser sans modération !
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www.diasporaction.com 2013-07-26 11:08:41