Ce sommet des chefs d’État qui se tenait, dimanche, sous le thème « sécurité et développement » dans la capitale mauritanienne était consacré à la sécurité, à l’agropastoralisme et aux différents défis sécuritaires, économiques, environnementaux, démocratiques et de développement durable.
Accueillant ses hôtes au Centre international de Conférence de Nouakchott, ce dimanche, le président mauritanien Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion, affiche les ambitions de ses pairs en vue d’un front commun pour la sécurisation et la stabilisation de notre région ainsi pour une mise en synergie des politiques et des approches. « Nos expériences accumulées, nous permettent de cerner davantage la complexité des défis, de mieux adapter les réponses à apporter, de parfaire nos outils et modes d’actions et d’améliorer la coordination des interventions de nos États », a explique l’hôte du Sommet.
L’ambition des chefs d’État du Sahel, ajoutera le président Mauritanien, Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, est jeter les bases d’un développement harmonieux et intégré à même de faire face aux défis communs : « La dimension transfrontalière et défis auxquels nous faisons face commande en premier lieu une solidarité sans faille de nos Etats. Dans l’immédiat, il nous faudra renforcer nos politiques et notre coopération sécuritaires ».
Ce sommet du Sahel qui a donné naissance à une nouvelle organisation dénommé « G5 du Sahel » a regroupé tous les chefs d’État des pays du Sahel: Son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita du Mali, Son Excellence Idriss Deby Ipno du Tchad, Son Excellence Ousmane Issoufi du Niger et Son Excellence Blaise Compaoré du Burkina Faso.
Le G5 du Sahel se veut un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale doté d’un secrétariat permanent chargé d’élaborer « un programme prioritaire d’investissements et un portefeuille de projets structurants accordant une large priorité à la sécurité, à l’ancrage de la démocratie et à la participation des populations à la promotion des zones les moins développées » des cinq pays.
La nouvelle organisation sous régionale entend inscrire ses actions dans le domaine du développement « des infrastructures (dans des domaines) comme le transport, l’énergie, les télécommunications et l’hydraulique ainsi que la sécurité alimentaire, l’élevage, le développement humain et l’adaptation aux changements climatiques ».
En marge du sommet, notre pays signé avec la Mauritanie une convention dans le domaine du transport aérien.
Nouakchott, 16 février 2014
SOURCE: Nouvel Horizon du 19 fév 2014.