Sous l’initiative de la force onusienne au Mali, MINUSMA, les communautés dogons et peulhs des communes de Bankass et de Dimbal se sont engagées à vivre ensemble dans la paix. C’était à travers nouvel accord de paix, le vendredi 8 octobre dernier à Ogossagou, mis en œuvre par l’ONG IMADEL et l’Equipe régionale d’Appui à la réconciliation.
Meurtries par cette crise sécuritaire profonde, les communautés Dogons et Peulhs des communes de Bankass et de Dimbal ont signé un nouvel accord de paix à Ogossagou le vendredi 8 octobre 2021.
Initié par la mission onusienne au Mali et mis en œuvre par l’ONG IMADEL et l’Equipe Régionale d’Appui à la réconciliation, cet accord signé entre six chefs de village Dogon et six chefs de village Peuhl vise entre autres à promouvoir et faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens ;
l’accès aux pâturages, aux cultures, aux foires hebdomadaires ainsi qu’aux services sociaux de base tels que les centres de santé, les écoles.
Pour assurer la mise en œuvre de cet accord dans un climat de confiance entre les communautés un comité de suivi composé des deux communautés a été également mis en place.
Selon l’ancien député de Bankass, Idrissa Sankaré, ce comité de suivi doit faire le tour des villages pour expliquer ce nouveau accord de paix.
A noter que cet accord de paix vient après précèdent signer dans la même localité de Bankass en début de l’année entre de 7 des 12 communes que du cercle de Bankass.
Ce dernier piloté par le centre pour le dialogue humanitaire (HD), n’a pas empêché la flambée de l’insécurité dans la zone d’où la nécessité fois-ci, parallèlement aux messages de paix, de mettre les vrais problèmes au cœur des initiatives.
Pour sa part, le chef de la division affaire civile de la Minusma de Mopti, auteure de l’initiative, a rappelé que c’est le fruit de beaucoup de démarches depuis un an en faveurs la paix et la cohésion sociale. Par ailleurs, il a promis que l’accompagnement de la Minusma ne fera pas défaut dans les actions en faveur la paix au Mali.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays