Les résultats provisoires des élections communales du 20 novembre dernier sont loin d’être acceptés de tous les partis en compétition. L’alliance PSDA-Asma/CFP en Commune IV conteste les chiffres donnés et demande le recomptage ou l’annulation du scrutin.
L’alliance PSDA-Asma/CFP pour les élections communales du 20 novembre dernier en Commune IV n’est pas d’accord avec les résultats provisoires proclamés. Elle l’a fait savoir le jeudi dernier lors d’un point de presse animé par leur tête de liste, Assétou Sangaré, à la Maison des aînés. C’était en présence de ses colistiers et d’autres partis contestataires des résultats locaux.
Selon la conférencière, l’alliance ne croit à la véracité du suffrage exprimé dans la circonscription. « Nous contestons fortement le suffrage exprimé en Commune IV. Les 37 255 voix supposés ne sont que mensonge », a-t-elle insisté.
A l’en croire, de 2004 à nos jours, la Commune IV n’a jamais pu mobiliser plus de 17 000 suffrages aux communales. Elle se demande comment en ce temps de découragement généralisé face à la politique, plus de 37 255 électeurs ont pu être mobilisés.
« Le score comptabilisé en notre faveur ne correspond pas aux votes selon les procès-verbaux. Donc nous ne reconnaissons pas le résultat accordé à l’alliance PSDA-Asma/CFP lors de la centralisation des résultats », a prévenu la tête de liste.
A cela s’ajoute la mauvaise organisation du scrutin en Commune IV. L’alliance dit ne pas comprendre que les résultats puissent être pris en otage par des assesseurs faute de payement de leurs perdiem. C’est le lendemain que les résultats ont pu être acheminés dans des urnes non scellées.
Aussi à en croire la conférencière, aucun parti politique en Commune IV ne peut dire sur quelle base et quotient réel son résultat a été traité, ni quel texte a été appliqué.
Face à ces constats, l’alliance PSDA-Asma/CFP demande le recomptage des voix. Elle interpelle la Céni à agir en tant qu’autorité indépendante. A défaut de prendre en compte ces recommandations, l’alliance PSDA-Asma/CFP demande l’annulation pure et simple du scrutin en Commune IV.
Youssouf Coulibaly