Neuf régions, créées par la loi du 2 mars 2012, ne souhaitent pas participer à aucune consultation électorale avant leur opérationnalisation. S’achemine-t-on vers un report des élections communales, municipales et régionales du 20 novembre ?
Les ressortissants des neuf nouvelles régions, créées par loi du 2 mars 2012, comprenant Kita, Nioro, Nara, Dioïla, Bougouni, Koutiala, San, Bandiagara et Douentza ne souhaitent pas participer aux prochaines élections des conseillers communaux prévues le 20 novembre. C’est du moins ce qu’a déclaré le président du Collectif des régions non opérationnelles ce samedi dans une conférence de presse à la Maison de la presse.
Le président du CRNOP, Mamba Coulibaly, expliquera aux médias que cette conférence de presse fait suite aux missions d’information et de sensibilisation effectuées par son association dans les neuf nouvelles régions non opérationnelles.
« Nous regrettons que quatre ans après la promulgation de la loi portant création de ces nouvelles régions, aucune disposition n’a été prise pour les rendre opérationnelles », relèvera le président du CRNOP.
Se fondant sur les dispositions pertinentes de la loi 11 février 1993 déterminant les conditions de la libre administration des collectivités territoriales, les populations de ces régions, ajoutera le président du collectif, demandent au président de la République de diligenter leur opérationnalisation.
Le président Coulibaly précisera que le Collectif espère l’opérationnalisation de leurs régions avant les élections communales. Faute de quoi, les populations des régions concernées ne prendront pas part aux échéances communales du 20 novembre prochain.
Oumar B. Sidibé