Leur choix est fait. Les dirigeants sociaux-démocrates européens, réunis samedi 21 juin à Paris, ont exprimé leur soutien à la candidature de Jean-Claude Juncker, candidat du centre-droit à la présidence de la Commission européenne.
Jean Claude Juncker est avant tout le candidat qui a le plus de sièges au Parlement et ce que les sociaux-démocrates demandent c’est l’application des nouvelles règles du jeu qui donnent aux parlementaires fraichement élus le dernier mot dans la désignation du chef de l’exécutif européen.
Le président du Conseil italien Matteo Renzi et le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel espèrent d’ailleurs que les sociaux-démocrates auront d’autres postes au sein de la Commission.
Pour obtenir la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker doit être soutenu par la majorité des 28 dirigeants européens et rallier au moins 376 suffrages sur son nom au Parlement. Sa nomination fait partie d’un paquet qui comprend outre le poste de président du Conseil, ceux de président du Parlement européen et de Haut représentant pour la politique étrangère de l’UE.
La réunion de Paris a permis aux sociaux-democrates de débattre d’autres sujets qui seront évoqués au cours du prochain Conseil européen dans moins d’une semaine. François Hollande a notamment appelé l’Union européenne à mieux contrôler l’immigration.
Etaient réunis autour de François Hollande le chef du gouvernement l’Italien Matteo Renzi, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel (SPD), Helle Thorning-Schmidt (Danemark), Victor Viorel Ponta (Roumanie), Robert Fico (République slovaque), Bohuslav Sobotka (République tchèque), Joseph Muscat (Malte), Werner Faymann (Autriche) et Elio Di Rupo (Belgique). Le Premier ministre français Manuel Valls et l’Allemand Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission et ancien président du Parlement européen, où il préside désormais le groupe socialiste, ont aussi participé à la réunion.
RFI 2014-06-21
