Dans la journée du 4 juin 2018, le commissaire principal Alassane Ag Souleymane et ses limiers ont démantelé un réseau ample de trafiquants d’être humains à l’auto-gare de Sogoniko dans la commune VI du district de Bamako. Il s’agit des individus faisant le trafic d’être humain entre le Mali et Guinée.
Cette opération constituait à cueillir des aide-ménagères dès leur arrivée à l’auto-gare en les proposant une somme faramineuse comme salaire manuel. Puisque, le rêve de celles-ci, est de venir travailler à Bamako avec un salaire conséquent.
Que-sait-il passer dans la journée du 4 juin à l’auto-gare de Sogoniko ?
Dans la journée du 4 juin 2018, le commissaire principal Alassane Ag Souleymane et ses limiers ont démantelé un réseau ample de trafiquants d’être humains à l’auto-gare de Sogoniko dans la commune VI du district de Bamako. Il s’agit des individus faisant le trafic d’être humain entre le Mali et Guinée.
Ce jour-là, Lamine Keïta de nationalité guinéenne, cerveau du réseau a été interpellé par les hommes du commissaire Alassane Ag Souleymane à la suite d’altercation avec une de ses victime, la nommée Ami Koné, âgée de 16 ans venue de Kignan (région de Sikasso) à la recherche d’un boulot.
Aux dires la victime, dès son arrivée à la gare, elle a été approchée par le Lamine Keïta lui demandant si toute fois elle cherchait du boulot à Bamako. La victime sans savoir ce qui l’attendait a répondu oui. Il dira à la victime qu’il a déjà un boulot pour elle, très expérimenté et éloquent dans sa démarche, le cerveau du réseau Lamine Keïta est parvenu à convaincre la victime et l’emmener dans un endroit reculé de la ville afin de la violer.
D’après nos informations, au moment de cet ébat sexuel, la fille a crié de toutes ses forces, malheureusement personne n’était là pour la sauver des griffes de son assassin Keita. Après avoir commis l’acte contre la volonté de la fille, il a donné la fille dans une famille à Bamako tout en laissant son numéro de compte bancaire à la nouvelle patronne de la victime pour le virement du salaire d’Ami Koné.
Après un mois, la fille a quitté cette première patronne compte tenu de la mesquinerie de celle-là pour se retrouver avec Lamine Keita afin de réclamer son salaire. Sans avoir ce salaire, Lamine l’a encore placé dans une autre famille cette fois-ci pas à Bamako, mais il est parti jusqu’à Ségou en lui plaçant et donnant toujours son même compte bancaire.
Quelques mois plus tard dans la cité des Balazan sans salaire, la fille a été de nouveau envoyée en jusqu’en Guinée. De retour de la Guinée, elle se dirige vers Lamine Keïta à la gare de Sogoniko pour réclamer la totalité de son salaire de Bamako en passant par Ségou et jusqu’en Guinée.
Peine perdue, car réclamée son salaire des mois de travail à son bourreau Lamine Keïta qui, n’avait rien sous main à tenter encore de rouler la fille. C’est là que la fille a mis du piment dans la plaie du trafiquant Lamine Keïta. C’est à la suite de cette vive altercation entre la victime et son coupable qu’un citoyen sous anonymat à fait appel au commissariat du 7èmearrondissement pour solliciter l’intervention policière. C’est ainsi que le commissaire principal Alassane Ag Souleymane a formé une équipe dirigée par l’adjudant-chef Mamadou Coulibaly pour interpeller les deux belligérants.
Au commissariat, la fille a relaté les faits depuis le jour de son arrivée à Bamako comment elle a été victime du nommé Lamine Keïta. Sans nier les faits, le criminel a aussitôt dénoncé l’ensemble de ses complices dont 4 sont déjà aux arrêts par les limiers du 7ème arrondissement de Bamako et les autres au nombre de 4 sont toujours en fuite et fortement recherchés par le commissaire et ses hommes.
Le commissaire principal Alassane Ag Souleymane et ses limiers Fin promettent de mettre fin à ce fléau dans notre pays. La fin de course du Guinéen Lamine Keita et ses acolytes est le début de cette volonté affichée. Signalons qu’en attendant d’être déférés à la maison centrale d’arrêt de Bamako, Lamine Keita et ses acolytes sont sous verrous du commissariat du 7èmearrondissement pour d’autres besoins d’enquêtes.
Ousmane Diarra