Le programme L4G se penche sur les barrières tarifaires et non tarifaires
L’hôtel Azalai Salam abrite du mercredi 26 au jeudi 27 avril 2017, une table ronde de restitution de l’étude d’analyse des barrières tarifaires et non tarifaires à l’exportation du bétail au Mali. Cette table ronde organisée par le projet Elevage pour la croissance économique au Mali / Mali Livestock for Growth (L4G) est financé par l’USAID au compte du programme global « feed the future » du Gouvernement américain. C’était en présence du Directeur du programme(L4G), Joseph Sedgo, du représentant du Directeur de l’USAID, David Yanggen et du représentant du ministère de l’élevage, Youssouf Sanogo. Et de nombreuses autres personnalités.
Dans son allocution, le Directeur du programme L4G, Joseph Sedgo, a dit que l’objectif ultime de L4G est de contribuer à accroitre la compétitivité inclusive des entreprises micro, petites et moyennes entreprises et des opérateurs de la chaine de valeur bétail viande au Mali :bovins, ovins, caprins. Ce, en vue d’augmenter la croissance économique au Mali à travers le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des professionnels de la chaine de valeur.
Pour lui, les tracasseries routières du commerce bétail se situent à deux niveaux essentiellement. Le premier concerne le niveau interne c’est-à-dire sur le plan national, il s’agit là du déplacement du bétail d’un point à un autre. Quand au second niveau, il concerne les déplacements du bétail au-delà des itinéraires des frontières.
Ces tracasseries, dit-il, constitue des pertes financières dues aux violations des règles. Quant au représentant du Directeur de l’USAID, David Yanggen il dira que les tracasseries et barrières auxquelles font face les acteurs du bétail sont contraires aux règlementations nationales et sous régionales. Il a souligné que les normes de la CEDEAO stipulent que tous les individus et produits relevant de son espace ont droit de circuler librement.
Etant d’accord avec les contrôles, David Yanggen insiste sur le fait que le contrôle ne doit pas être une excuse pour rançonner les passagers disposant des documents conformes aux normes de la CEDEAO. Selon ses propos, de telles pratiques sont regrettables car elles retardent la circulation des marchandises et entraine du coup des pertes énormes pour les exportateurs.
Pour sa part, le représentant du département de l’élevage, Youssouf Sanogo a fait savoir que l’élevage occupe une place importante dans l’économie du pays après l’or et le coton. D’après lui, l’élevage contribue à près de 19% du PIB et offre plus de 8 millions d’emplois. Tout comme ses prédécesseurs au cours de cette table ronde, il a appelé les uns et les autres à contribuer à éradiquer les tracasseries relatives au commerce et à l’exportation du bétail sur pied.
Il demeure convaincu que l’éradication de ce fléau contribuera : à créer plus de richesses pour l’économie malienne, améliorer la nutrition des milliers de femmes et d’enfants dans la sous-région et créera des milliers d’emplois.
Sidiki Adama Dembélé