Comment sauver le fleuve Niger ? Le RPM à la recherche de solutions

Le Bureau Politique National du Rassemblement Pour le Mali (RPM) en collaboration avec l’Agence du Bassin du Fleuve Niger a organisé le samedi 11 mars 2017, au siège du CNPM, un atelier national de deux jours du 11 au 12 mars sur le fleuve Niger. La cérémonie d’ouverture de cet atelier était présidé par le 2ème vice-président du RPM, Nankoma Keita, en présence du 3ème vice-président également président du Conseil économique, social et culturel, Boulkassoum Haïdara et du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Ousmane Koné.

Une centaine de participants, essentiellement des cadres des partis politiques de tout bord, des universitaires, des députés, des conseillers techniques, des partenaires techniques et financiers ainsi que des cadres des organisations de la société civile ont pris part à cette rencontre de deux jours. L’objectif principal de cet atelier est de contribuer à la définition et au portage d’une stratégie politique de protection de
l’environnement dans une perspective de développement durable. Dans son intervention, le 2ème vice-président du RPM a expliqué que, de par son parcours, la quantité et la qualité d’eau qu’il charrie, le fleuve Niger dans sa partie malienne dispose d’un bassin qui constitue un potentiel de développement pour le pays.

Selon l’ancien ministre, le fleuve assure une panoplie d’activités, dont l’agriculture, l’élevage et la pêche, de même, que ces activités font vivre 85% de la population malienne. Plus loin, il dira que ce fleuve dont dépend la survie de plusieurs populations, est lui-même en état de survie aujourd’hui du fait des différents usages liés à l’accès de la ressource, des infrastructures, la dégradation de l’écologie, l’ensablement et le changement climatique. « Ce fleuve est agressé donc, il nous faut agir, agir vite », a souligné le vice président du parti des tisserands. Tout en précisant que le RPM, en s’intéressant à ce sujet là, réitère une forte conviction qui est : « que les efforts de l’Etat et de ses partenaires ne peuvent trouver leur couronnement que lorsque les politiques s’emparent du sujet ».

Selon lui, la gestion des cours d’eau relève en grande partie des politiques initiées par le gouvernement. Aussi, qu’il est vrai que la responsabilité des partis politiques et des actions de la société civile est incontournable. En ce sens, il est revenu sur la volonté affichée par le président de la république, notamment sur son programme dénommé « Programme National de Sauvegarde du Fleuve du Niger (PNS-FN) : une vision pour un Mali émergent ». « Notre ambition, en tant que parti politique, est d’abord de former nos militants à la connaissance et à la compréhension des grands défis et des grands enjeux auxquels notre pays est confronté dans son développement », a conclu Nankoman Keita.
Ousmane Baba Dramé

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