Réélu en janvier 2016 pour un nouveau mandant quadriennal à la tête du comité national olympique et sportif du Mali par l’ensemble des fédérations nationales membres dans un hôtel de la place, Habib Sissoko continue d’imprimer sa marque positive sur cette instance suprême du sport malien en la rendant performante et enviée aujourd’hui de tous. En témoigne les différentes assemblées générales ordinaires tenues en 2017, en 2018 et en 2019 où les 23 fédérations membres ont tenu à apporter leur soutien sans faille au président Sissoko pour sa gouvernance développée et aérée du comité olympique. Ce qui explique que cela n’est pas le goût de ces détracteurs tapis dans l’ombre qui doutaient encore de la capacité de l’homme et de son équipe à mener à bord les bonnes destinées de la cour suprême du sport malien.
En effet on reteindra du bilan de Habib Sissoko depuis son arrivée à la tête du comité national olympique et sportif du Mali que des efforts de transparence ont été consentis dans la gestion du comité national olympique et sportif du Mali tout au long de ses mandats. L’histoire retiendra que c’est sous l’ère Habib Sissoko, que le comité a pu se doter d’un siège avec la mise en place des procédures de comptabilité, de gestion des ressources humaines et de gouvernance conformes à l’agenda du comité international olympique. Mieux ces procédures ont été consolidées et reconnues par l’ensemble des 23 fédérations nationales membres lors de l’assemblée générale ordinaire tenue le 5 février 2019 dans la salle de conférence dudit comité. Aujourd’hui il ne fait aucun doute les acquis de la bonne gouvernance instaurée imprimée par Habib Sissoko et son équipe sont des faits réels et patents car la responsabilité de chaque fédération a été privilégiée avec la délégation des décisions opérationnelles et la coopération à travers la circulation des informations entre les responsables. Conscient des difficultés financières énormes que rencontrent la majorité des fédérations nationales (15 au total) et bénéficiant du statut d’utilité publique octroyé par l’Etat malien au comité olympique, Habib Sissoko et son équipe ont décidé de partir à l’assaut des partenaires. C’est ainsi qu’ils parviendront à décrocher deux contrats de sponsoring à savoir d’abord la Sotelma- Malitel et ensuite le PMU-Mali. De ces fonds, 85% sont alloués à ces fédérations nationales et 15% pour le comité national olympique et sportif du Mali. Si aujourd’hui plusieurs fédérations nationales ont enregistré des succès sportifs encourageants c’est grâce à ces fonds issus du contrat décroché par le comité national et surtout à la politique initiée par Habib Sissoko à savoir l’apprentissage et le développement c’est-à-dire la capacité des responsables des fédérations membres à innover et à perfectionner. Pour toujours accompagner les responsables et athlètes des fédérations membres pour leur ascension sportive, le président Sissoko et son équipe ont mis à leur disposition trois mini- bus pour leur transport dans les pays de la sous- région lors des compétitions internationales. Si autrefois la gestion du comité olympique était méconnue des fédérations membres et qui tournait autour du seul président sans collaborateurs, telle n’est pas le cas avec l’arrivée d’Habib Sissoko et pour preuve le comité olympique est doté de différents bureaux (bureau du président, bureau du secrétaire général, bureau du directeur de cabinet, bureau de la cellule de communication) ; de la comptabilité assurée par un comptable professionnel ; l’existence des manuels de procédure. Cette méthode de gestion aérée et saine a été saluée et appréciée par le comité international olympique. Du coup plusieurs comités olympiques des pays de la sous- région n’avaient d’autre choix que de s’inspirer du cas malien. Pour assurer les meilleures conditions des membres du bureau du comité olympique, trois chauffeurs, trois assistants et deux secrétaires de bureaux sont employés pour la bonne marche des activités du comité. A noter que toutes ces personnes employées sont inscrites aujourd’hui à l’INPS et à l’AMO et bénéficient d’un salaire et des primes et avantages. Face à toutes ses performances enregistrées depuis l’arrivée d’Habib Sissoko à la tete du comité olympique malien, les instances internationales olympiques ne pouvaient rester indifférentes face à un homme qui prône les valeurs du mouvement olympique et du sport. Si aujourd’hui le président du comité olympique malien est membre des instances internationales, cela ne doit étonner personne car il est le fruit de sa bonne gouvernance et de son respect des règles et des valeurs établies par le comité international olympique. Et l’histoire retiendra que c’est sous son ère que plusieurs responsables des fédérations membres ont été élus dans les instances internationales de leurs disciplines respectives comme Abdoul Wahab Zoromé(Escrime), Ibrahima Diabaté (Sport militaire), Mme Keita Aminata Sangaré(Athlétisme) pour ne citer que ceux-ci. Et la plus grande fierté du sport malien c’est l’élection de l’ancien ministre de la jeunesse et des sports, Hamane Niang à la présidence de la Fiba-Monde. C’est ainsi que Habib Sissoko se retrouve président de l’Union Africaine du Judo (sa famille sportive), président de la Zone II, membre de la fédération internationale du judo, membre du comité exécutif de l’ACNOA et membre de l’ACNO. Au lieu de saluer et de prier pour le président Sissoko pour ses hautes performances visibles et lisibles, ces détracteurs innés tapis dans l’ombre n’ont trouvé mieux que de le vilipender sur des reproches fausses et fallacieuses au sujet de la durée de son mandat qui coure jusqu’en fin 2020. Et mieux depuis le 23 avril 2020, le comité international olympique a laissé le choix à tous les comités nationaux dont les élections quadriennales doivent (ou devaient) se tenir entre aout 2020 et aout 2021 du fait du report des jeux olympiques de Tokyo qui se tiendront désormais du 23 juillet 2021 au 8 aout 2021 du fait de la pandémie du Covid-19. En terme clair le CIO vient simplement de prolonger le mandat de tous ces comités dont le mandat expire en fin 2020 jusqu’en 2021 sous réserve des fédérations membres. Pour ceux qui ne le savent pas, la durée des mandats au sein des associations et fédérations sportives, est illimitée comme ce fut le cas de Issa Hayatou(30 ans à la tete de la CAF), Feu Joao Havelange (FIFA) pour ne citer que ceux-ci. Tout ce qui est exigé c’est que les dirigeants et les membres de l’organe exécutif d’un comité national olympique, doivent être élus conformément aux statuts du comité national olympique, pour un mandat qui ne dépasse pas quatre ans(article 12) .Mieux ils sont rééligibles tant qu’ils continuent à jouir de leur capacité et de leur compétence à diriger les organes exécutifs. Et les responsables des 23 fédérations membres du comité olympique de déclarer à travers une motion de soutien déposée à notre rédaction que tant que Habib Sissoko jouira de toutes ses compétences requises et ses capacités physiques et intellectuelles ; tant que sa méthode de gouvernance que nous saluons et apprécions, ne varie pas, nous allons le maintenir à la tete du comité national jusqu’à son dernier souffle.
Sadou Bocoum
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