Chacun sait que le Comité national Olympique et sportif du Mali (CNOSM) avait été assigné en justice, et n’eût-été, l’intervention des autorités, certains de ses cadres seraient, aujourd’hui, en prison pour des affaires de détournement de fonds et d’abus de biens sociaux. Une autre affaire le guette et peut entamer sa crédibilité si ses dirigeants n’y prennent garde.
Pour rappel, le Comité national olympique et sportif du Mali a été créé en 1962 et reconnu par l’instance mondiale, le CIO, en 1963.
Pour le Mali, chacun sait que le rêve du président de Comité malien Habib Sissoko était l’organisation des jeux à l’échelon national. On sait que, sous sa houlette, les premiers jeux nationaux de la jeunesse, ont démarré le 25 décembre dernier et ont regroupé plus de 800 jeunes maliens venus de toutes les régions du pays. Félicitations monsieur Sissoko !
Mais si ces jeux étaient un facteur de cohésion pour leurs organisateurs, beaucoup les ont placés sous le coup d’une campagne orchestrée en faveur d’IBK puisqu’on était à quelques encablures des élections présidentielles. Toutefois, le jeu en valait la chandelle. Les jeux ont démarré sous la présidence du ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne qui représentait Housséini Amion Guindo qui n’a pas souhaité se présenter, étant, à l’époque, à couteau tiré avec l’ancien Premier ministre Soumeylou (ASMA) sur le débauchage des cadres de la CODEM alors que les deux formations politiques embouchaient la même trompette que la mouvance présidentielle.
Aujourd’hui, le Comité olympique est en rade, certains cadres ne faisant pas mystère de leur instinct extraprofessionnel. Le siège du CNOSM est dès lors devenu une « boîte » pour amoureux… La présence de ces belles « nanas » polluent la vie de la structure sportive. Le CNOSM est-il en déperdition ? Il semblerait aussi que certains appellent les dulcinées des autres à leur insu. Alors, le CNOSM a-t-il pris illico la dénomination d’un « grin » genre fourre – tout où chacun lèche bien la babouine autrement ? Que dire de ces aventurières aux fesses bombées, boursouflées, ou tout simplement arrondies…
Or, il faut éviter l’effet « femme fatale » car la beauté est une réelle menace pur notre société. La beauté ne doit être ni un avantage ni un inconvénient pour le sexe masculin aujourd’hui. Comme quoi, il faut maîtriser son influx même face à votre pulsion pathologique sexuelle.
Oumar Ouattara