Le Sport et l’Olympisme ont été sérieusement ébranlés par la pandémie au coronavirus. Les activités et les compétitions ont été mises en veilleuse avec comme conséquence majeure le report des Jeux Olympiques de Tokyo (Japon) à 2021 au lieu de cette année. Le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) n’a pas échappé aux conséquences malheureuses de cette crise sanitaire car il a été stoppé net dans l’ambitieuse dynamique qui devait aboutir par exemple à l’Assemblée générale ordinaire élective avant fin 2020, certainement après les J.O «Tokyo 2020» reportés.
En début d’année, le président Habib Sissoko et son équipe ont accordé la priorité au démarrage des activités de formation technique et managériale, ayant permis de revitaliser des commissions permanentes comme «Femmes et Sports», et à l’organisation des rendez-vous internationaux comme l’Assemblée générale évaluative et la 5e session de l’Association des Académies Nationales Olympiques d’Afrique (AANOA) tenue dans notre capitale du 12 au 14 mars 2020. Une rencontre qui a rehaussé l’image du Mali car ayant connu un succès retentissant sur et hors du continent.
Malheureusement, le CNOSM a été stoppé net dans son élan par les mesures préventives prises le 12 mars par le gouvernement contre le COVID-19. Face à la menace, le Comité exécutif a pris la décision responsable de s’aligner sur la position du gouvernement en le soutenant dans ses efforts d’information, de sensibilisation et de vulgarisation des gestes barrières.
Mais, comme l’ensemble du Mouvement olympique et sportif, le CNOSM espère vite tourner cette triste page du Covid-19 et vite reprendre ses activités, notamment les préparatifs de l’Assemblée générale ordinaire élective. A ce sujet, il faut rappeler que les statuts du CNOSM (validés par le CIO depuis au moins 14 ans) donnent le plein pouvoir au président de choisir la date et le lieu de cette assemblée.
La seule exigence du CIO est qu’elle se tienne au courant de l’année de la fin du mandat précédent. Sauf bien sûr en cas de force majeure, de situation exceptionnelle comme la pandémie au nouveau coronavirus qui a entraîné le report des Jeux Olympiques de Tokyo (Japon) à l’année prochaine.
Mais, connaissant le président Habib Sissoko qui a fait du respect des mandats son cheval de bataille pour la stabilité des fédérations sportives nationales, il ne ménagera aucun effort pour que cette assemblée se tienne dans les meilleurs délais, dès que la situation se prêtera à son organisation dans la totale sécurité sanitaire.
Le président Sissoko est-il candidat à sa propre succession ? «La question ne se pose même pas à notre niveau. On ne change pas une équipe qui gagne. Et, sous le leadership de Habib, l’actuel Comité exécutif a hissé le CNOSM à un niveau inespéré en termes d’efficacité, de performance et de rigueur dans sa gestion», nous a répondu un président de fédération.
«Le sport malien se porte bien grâce à la contribution de qualité du Comité olympique, donc grâce à ton (Habib Sissoko) leadership et à la pertinence de ta vision» ! C’est l’intime conviction révélée par le doyen Souleymane Diarra, le mardi 7 janvier 2020, lors de la cérémonie de présentation de vœux au président du CNOSM). Une conviction partagée par les Fédérations sportives nationales et le personnel administratif présents à la cérémonie.
«Tu as fait du CNOSM une vraie famille et nous sommes fiers de t’avoir comme chef. Grâce à votre leadership, vous avez été à la hauteur des attentes et des espoirs placés en vous», avait-il ajouté. Pour lui, et pour de nombreux observateurs, le mandat qui s’achève a été plus que jamais positif en termes de bilan, donc en actes posés et actions réalisées.
Autrement, les Fédérations sportives nationales ne laissent d’autre choix au président Habib Sissoko que briguer un nouveau mandat pour mieux sauvegarder les acquis et franchir un cap dans la concrétisation de l’ambition de contribuer à faire du sport un tremplin de l’émergence du Mali.
Alphaly
Le Matin