Le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM) est à la croisée des chemins.
Sa gestion catastrophique emmenée par Habib Sissoko et sa horde de « vieux généraux » peinent et pèchent, engluant le comité dans un bourbier où il serait difficile de s’extirper.
C’est dans un tel contexte que son instance dirigeante a été reconduite.
Hélas ! entre vieillissement et mort programmée.
Le nouveau bureau dirigé par « l’inusable » Habib Sissoko a été mis en place par les 23 fédérations nationales sportives du Mali.
Des fédérations qui brillent par leur inactivité, qui lèchent leurs babines par les bons soins du président ou qui sont accrochés aux bottes d’un Habib dont les remises en jambes relèvent du dopage quotidien.
La vérité, c’est que le CNOSM est en rade, en déphasage avec les décisions prises par la zone 2.
Les programmes d’activité du CNOSM sont inexécutés avec une communication lamentable. Habib n’est-il pas aussi le président de l’union africaine de judo ?
Hé ! Avec des judokas qui s’exilent volontiers vers d’autres continents, faute d’un programme cohérent et de compétitions adéquates… Le comité n’a pas d’acquis a fortiori de les consolider pour l’exercice 2017-2021 passé.
Selon nos informations, les rapports d’activité ont été houleux, preuve de l’inadéquation entre orthodoxie et postes budgétaires.
Tout a été aujourd’hui pipé pour que l’équipe sortante soit reconduite dans l’immoralité avec des rapports au précipice de fin d’année du trésorier général.
Le comité présente un bureau amorphe qui brille par l’absentéisme, les maladresses, le copinage…
Il y a quelques temps, Le Matinal attirait l’attention sur le cas des démesures du comité.
Même le 6 avril dernier, notre comité a été incapable de se mettre à la hauteur de la tâche en fêtant dignement la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix.
Il s’agissait de mettre en exergue l’importance du sport, de la nécessité d’être vigilant face à la pandémie de COVID-19.
Habib sait qu’on peut tromper seulement un peuple pendant un certain temps et non tout le long de son existence.
La dynastie Habib doit s’arrêter car la roue de l’histoire tourne et personne ne peut l’en empêcher de tourner.
Il est temps d’insuffler du sang neuf à l’institution et non persister avec des personnalités qui se tiennent difficilement sur jambes et qui se refont une santé sur les fonds du comité.
Là n’est pas l’objectif du sport, un exercice qui accorde une prime à la jeunesse pour le développement du pays. Le comité malien est devenu une routine atteinte par l’usure.
Et le temps joue contre lui.
Salif Diallo
Source: Le Matinal