Il a donné les mêmes assurances lors de la réunion du Comité de suivi de la Feuille de route, le jeudi 4 avril dernier à la Primature. C’était sous la présidence du Premier ministre, Diango Cissoko, en présence des membres du gouvernement au grand complet et des structures chargées de l’organisation et de la préparation des élections.
A la fin de la réunion, il a levé toute équivoque concernant la tenue des élections en juillet. «Tout est fait pour respecter les échéances de juillet. Nous n’avons aucun doute par rapport à cette date. Au mois de juillet prochain, nous serons tous ensemble en train de conduire les élections, avec un peu de chance. Non seulement tous les Maliens, de l’intérieur ou de l’extérieur, auront la possibilité de voter; mais nous ferons tout pour que ces élections se tiennent sur l’ensemble du territoire national. Pour ce qui concerne l’élection présidentielle, les Maliens de l’extérieur, notamment les réfugiés, pourront participer aux opérations de vote».
En ce qui concerne la question des déplacés et des réfugiés, il a évoqué des pistes de solutions qui seront choisies avec leur accord. «Pour les déplacés, nous allons leur permettre, pendant la période exceptionnelle de révision des listes électorales, de nous dire exactement où ils veulent voter, afin de les inscrire dans les bureaux de vote et dans les centres de vote de leur choix. Pour les réfugiés, nous sommes en contact avec la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso et l’Algérie, et aussi en liaison avec le HCR, afin de voir dans quelles conditions permettre aux Maliens qui ont été obligés de quitter leur pays ces derniers temps de pouvoir voter», a-t-il déclaré. Avant de donner une estimation sur le nombre de votants, pour l’instant de l’ordre de 6,9 millions d’électeurs potentiels.
S’agissant du financement des élections, le ministre Moussa Sinko Coulibaly s’est déclaré optimiste, au regard des financements à ce jour disponibles. Va-t-on vers un couplage des élections présidentielle et législatives? Sa réponse à cette question est on ne peut plus claire: «en fait, nous allons probablement organiser d’abord la présidentielle et, si c’est possible, coupler. Mais, pour le moment, nous sommes en train d’envisager plusieurs options. Ceci pour vous dire que ce n’est pas ça le plus difficile. Qu’on ait des élections couplées ou pas, il s’agit, dans la même période, d’envisager les deux élections», a-t-il conclu.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 2013-04-08 04:13:01