A la faveur d’une interview accordée par le Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), Monsieur Ousmane Karim COULIBALY, lors du Comité de Gestion Élargi dudit Institut ; il a été donné de comprendre que ce comité est une importante étape en prélude aux préparatifs du budget de l’année 2023. Cette importante rencontre se tient également en prélude au Conseil d’Administration prévu d’ici la fin 2022.
Il s’agira d’abord de passer au peigne fin le parcours de l’exercice en cours. S’entendent l’analyse des forces et faiblesses du budget de 2022 en termes de prévisions et des propositions d’amélioration. Un exercice sans complaisance qui permet de savoir si les comptes de l’INPS sont à hauteur d’ambition. La maîtrise des dépenses étant une priorité avec de gros efforts consentis.
Des dépenses qui coûtent très chères à l’Institut, notamment les dépenses pour un montant de 6 à 7 milliards par mois, a-t-on appris de Monsieur le Directeur Général, Ousmane Karim COULIBALY. Lequel invite à s’assurer s’il n’y a pas de droits indus. Un examen qui a nécessité beaucoup de missions de contrôle et de vérification. Une méthode des plus innovantes grâce à la biométrie. Soit dit au passage, cette méthode a aussi permis à l’INPS d’être plus près de ses assurés, a indiqué le DG COULIBALY.
Selon le DG, rien qu’à Bamako, près de 34 000 pensionnés sont à contrôler. A la date d’aujourd’hui, 33 000 l’ont été. Lesquels ne doivent nullement être inquiétés en ce que si ce sont des bons droits, ils vont continuer à percevoir. Mais si ce n’est pas des bons droits c’est l’INPS qui va gagner, a expliqué M. COULIBALY.
Le Directeur Général de l’INPS de préciser que : « la mission de contrôle physique n’a pas pour but de priver les gens de leurs droits. Elle consiste aussi à nettoyer le ficher et faire en sorte que l’INPS puisse payer toujours le bon droit aux bonnes personnes. Et que l’INPS puisse avoir les moyens de satisfaire ses retraités, ses allocataires, entre autres assurés sociaux ».
« Je sais personnellement que les efforts qui ont été déployés pour cela, sont des efforts dont les résultats peuvent être tangibles sur certains aspects de la gestion. Les efforts vont continuer et l’orientation qu’on va donner cette fois-ci, c’est d’être très rigoureux par rapport au service de droit », a-t-il ajouté.
« Nous allons aussi faire en sorte qu’il y ait une densité de paiement de cotisation pour qu’on puisse répondre à nos ambitions. Je dis ceci par ce que je suis sûr que l’INPS peut jouer un rôle majeur sur le plan économique en tant qu’acteur social. On est le plus grand distributeur social au Mali. Toutes nos actions vont être orientées vers cela. L’INPS peut se faire respecter. Nous y travaillons. Nous voulons que l’INPS devienne un établissement qui répond, à tout point de vue, aux aspirations du peuple malien », a déclaré le premier responsable de l’INPS. Il a laissé entendre que : « l’INPS travaille à avoir toujours les moyens pour faire face à tous ses engagements surtout les engagements qu’il doit tenir par de sa mission vis-à-vis de la loi. »
C’est pourquoi, M. COULBALY et son équipe fondent beaucoup d’espoir sur cette réunion qui, selon lui, est un bon créneau de convergence de vue sur le budget surtout quand il s’agit de rationaliser les projections de l’INPS. S’agissant des recettes, le DG estime qu’il y a de la marge. C’est-à-dire la recherche du surplus. Un surplus qui existe réellement, à son sens « dans la bonne collaboration avec les entreprises ».
Adama DIARRA, Service des Relations Publiques, INPS.