Dans la foulée, le porte-parole du Collectif, Ousmane Ben Fana Traoré, a fait la lecture des propositions de sortie de crise. Pour ce qui est du cas de Kidal, le CPC dira qu’il faut permettre aux citoyens de Kidal d’exercer leurs occupations, avec une administration malienne complètement redéployée, sous une décentralisation effective et des institutions crédibles.
Avant d’appeler à mettre en place, avec le soutien de la communauté internationale, les mécanismes d’une juste indépendante, impartiale et équilibrée et, entre autres aussi, une Commission vérité, justice et réconciliation.
Mieux, il faut, a préconisé le Collectif, redéfinir la place, les rôles et responsabilités des forces de défense et sécurité malienne à Kidal en tenant en compte des réalités actuelles, selon les normes de gouvernance démocratique du Mali.
Autres propositions, le CPC a proposé de prendre comme base des négociations l’accord de Ouagadougou accepté par tous et soutenir les efforts du « haut représentant » du président de la République « pour le dialogue inclusif inter-malien ».
Pour une garantie effective de la sécurité des populations, le Collectif plaide en faveur de la mise en place d’un dispositif immédiat dans le cadre du cantonnement et du retrait des armes dans toute la région nord du Mali pour la protection et la sécurisation des populations et leurs biens.
Par ailleurs, le CPC plaide pour l’accélération de la signature de l’accord de défense avec la France.
Quant à l’instauration d’un mécanisme d’alerte, de suivi et d’évaluation, il recommande que soit assurée la pacification effective de la totalité de région de Kidal, en vue de l’organisation des élections communales prochaines.
Alpha M. Cissé
Source: L’Indicateur Du Renouveau 2014-06-04 20:36:03