Des associations de la société civile et partis politiques ont lancé le 17 septembre une plateforme de veille citoyenne pour la bonne gouvernance au Mali. C’était à la Maison de la presse.
La société civile s’engage pour une meilleure gouvernance au Mali. La plateforme Maliko, composée des jeunes de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), le Réveil citoyen du Mali, l’Association des jeunes patriotes du Mali et des jeunes des partis politiques de l’opposition, se veut une sentinelle de la démocratie.
Selon le porte-parole du Collectif, Sékou Kéita, le meilleur moyen de contribuer au développement du Mali consiste à avoir un esprit d’analyse des décisions prises par le gouvernement et servir de relais entre la population et le pouvoir. « Le Collectif est composé de responsables de critiques constructives ce qui la rend crédible », a-t-il poursuivi.
« Le Mali va mal. Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a du mal à gérer le pays selon ses promesses de campagne. Le chômage est de plus en plus récurrent avec 400 000 chômeurs de plus occasionnés par l’opération Ami Kane. Les affaires de surfacturation et l’achat d’équipements militaires constituent des épines de la gouvernance d’IBK… », a-t-il expliqué. Il a précisé qu’une des voies sûres pour rendre la bonne gouvernance effective et totale au Mali est l’éveil des consciences de la société civile. « Avec la création de ce mouvement, nous avons fait un pas vers ce processus souhaité », a-t-il indiqué.
Le représentant du Parti pour la renaissance nationale (Parena), Dr. Souhel Moulaye Haïdara, a estimé que le président de la République ne dispose pas de la solution à la crise malienne. C’est pourquoi le Collectif a réclamé l’organisation de concertations nationales afin que toutes les sensibilités sociales se retrouvent autour d’une table pour une solution définitive à la crise multidimensionnelle.
Bréhima Sogoba