Elle n’a pas manqué de souligner que la transparence des revenus est un élément de la bonne gouvernance permettant aux pays de tirer profit de ses ressources naturelles. » Le Mali a adhéré à cette ITIE le 02 août 2006 dans le but de renforcer ses efforts de bonne gouvernance et de lutte contre la pauvreté. A cet effet, la participation de la société civile dans le processus démontre notre engagement à contribuer aux efforts du gouvernement du Mali et de ses partenaires dans cette initiative « , a-t-elle dit.
La patronne de la coalition a enfin remercié la Coopération Française à travers le Service d’Action Culturelle et la Coopération pour son soutien financier. Avant cette reconnaissance, Patrick Mendori, Conseiller à l’Ambassade de France, a pesé le poids et évaluer la puissance des industries extractives au Mali. Ce qui a été précisé par Mme Barry : » La contribution du secteur minier dans le budget national à partir des recettes issues de la fiscalité n’est pas négligeable : annuellement, l’or rapporte au Budget d’Etat 150 à 200 milliards et représente 70% des exportations du Mali « . C’est pourquoi les membres de la coalition PCQVP-Mali soutiennent qu’avec une bonne gouvernance de la chaîne de l’exploitation des industries extractives, le pays va gagner davantage de ressources financières, les communautés seront moins marginalisées.
A l’issue de cette formation de trois jours, les participants doivent avoir une meilleure connaissance de la fiscalité minière et nationale et sous régionale, les mécanismes et les différentes taxes applicables, le niveau de contribution des entreprises, les faiblesses liées à la fiscalité minière nationale et sous régionale.
M.MAÏGA
Le Scorpion 30/11/2011