Le Bureau de coordination de l’Aeem veut tourner les pages sombres de son histoire. Pour ce faire, il veut retourner aux sources. C’est-à-dire, à la citoyenneté au sein de l’école malienne. Ainsi, le 9 octobre 2016, au Lycée Dioba Diarra de Koulikoro, le secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, Abdoul Salam Togola dit «Wily» et une forte équipe, a procédé au lancement officiel de la semaine de la citoyenneté 2016 au sein de l’espace scolaire et universitaire. A travers cette activité, le bureau de coordination de l’Aeem veut procéder à la mise en vigueur de la montée des couleurs du Mali chaque lundi dans tous les établissements secondaires et supérieurs. La cérémonie qui s’est déroulée en présence des représentants du ministre de l’éducation national et de celui de la jeunesse et de la construction citoyenne, respectivement Chaibou Maiga et Sina Dembélé, le directeur adjoint de l’académie de Koulikoro, Fatogoma Berthé, le proviseur du Lycée Dioba Diarra, Michel Coulibaly, le directeur des études par intérim de l’Emia, le capitaine Bemba Traoré, a débuté par la montée des couleurs suivis de l’hymne national du Mali.
Juste après, ce fut le plaidoyer du porte-parole des pionniers de Koulikoro, Oumar Touré, sur la citoyenneté. «La citoyenneté, c’est connaître et aimer son pays. Statut qui permet à un individu d’avoir des droits mais aussi des obligations. La citoyenneté, c’est connaître les symboles de son pays: drapeau, l’hymne national, la devise, les sceaux de la République. C’est connaitre aussi son histoire (les grands empires, les luttes d’indépendances, etc.), les institutions. Tant qu’on n’a pas la civilité, le bon sens, le savoir, il est difficile de pratiquer la citoyenneté. Il faut chérir son pays», conclu le porte parole des pionniers.
Pour Abdoul Salam Togola, la jeunesse veut désormais faire l’histoire et non la vivre. Elle veut, poursuit-il, l’écrire à travers de nouvelles perspectives, de nouvelles ambitions et de nombreux challenges. D’où cette mobilisation des élèves et étudiants. Pour se faire, insiste «Wily», un retour à nos valeurs citoyennes s’impose; un changement de comportement s’impose. Ce qui voudrait dire, indique « Wily » que nous devons adopter des habitudes qui ont forgé notre vie sociale. «Nous sommes facteurs et acteurs de citoyenneté. C’est en tant que citoyen que nos rêves deviendront accessibles; c’est en tant que citoyen que nous concrétiserons nos idéaux de paix et de concorde. Dans la solidarité généreuse, la jeunesse malienne à espoir d’apprendre ; de se mouvoir ; de porter le flambeau encore plus haut», déclare le premier responsable des élèves et étudiants. Pour terminer, il déclare: «Camarades dans la citoyenneté, la liberté est à vous, mais elle va de pair avec des devoirs dont celui de respecter les lois et les autres. Notre avenir dépend de la qualité de notre formation. Cette formation doit commencer à la base. Elle est celle de la citoyenneté. La citoyenneté doit être le fondement de notre formation éducative. C’est à nous de la préserver et de la faire grandir. C’est ainsi que nous serons au cœur de la vie en société et au cœur de la vie de la cité. On fera développer l’école malienne en développant la citoyenneté». «Wily» a demandé aux autorités éducatives, de permettre à ce que la doléance citoyenne puisse être réalisé et appliqué par tous les établissements.
Les représentants des départements de l’éducation et de la jeunesse se sont réjouit de l’initiative de l’Aeem. Ils ont rassuré de leur soutien tout en évitant l’Aeem à entretenir l’initiative qui fera le malien de demain, un nouveau type de jeune malien. Un sketch critique sur l’Aeem a été fait par les étudiants de l’IPR/ Ifra de Katibougou. Comme pour dire que l’étude et la formation de qualité sont la condition sine qua non du développement du pays.
Hadama B. Fofana