La conférence a également enregistré la présence du premier Vice-président du Bureau national, du Président de la Section II du MPR, Mady Diallo, du député MPR de la commune et de nombreux militants du parti. Le cadre choisi pour la tenue de cette conférence n’était pas anodin. En effet, c’est au Foyer des jeunes de Quinzambougou que le MPR a tenu son Assemblée générale constitutive. Ce qui a fait dire au président du MPR que ce lieu était un endroit symbolique pour le parti. Aussi, cela est l’une des raisons pour lesquelles il est fortement attaché à la Commune II, qui, du reste, a donné au parti le plus grand nombre de ses cadres. «Dans les années 90, au moment même où bons nombre de nos militants étaient traqués ou subissaient d’autres mauvais traitements, nous nous retrouvions ici pour échanger sur le parti», a-t-il dit. Pour Choguel, la Commune II a tout donné au MPR. Elle a abrité le premier siège du parti et c’est également en Commune II qu’un militant a donné sa maison pour servir de siège au MPR pendant plus d’une décennie. «Il l’a fait au moment même où le parti était combattu. On pouvait venir brûler sa maison, mais il a accepté ce risque. Je suis attaché à cette commune, même si je n’y réside pas », a-t-il indiqué.
Fort de ce passé glorieux, le président du parti du Tigre a invité les militants de la Commune II à garder allumée la flamme de la mobilisation pour préserver ces acquis, cela jusqu’aux élections générales de 2012. Au cours de ces élections, les Tigres n’entendent pas clamer leur tigritude, ils comptent bondir sur leur proie. «Il faut travailler, faire en sorte que le parti devienne le plus grand parti de la commune et soit la section phare du parti dans le District », a précisé Choguel Maiga, avant de se réjouir du fait que, depuis deux mandats, le MPR ait le seul député de la commune. «On avait la mairie de la commune, nous l’avons perdue. Il faut travailler pour qu’on la récupère. Vraiment, nous comptons beaucoup sur vous pour les échéances futures», a-t-il conclu.
Par l’organisation de cette conférence, sur un sujet aussi important que la lutte contre le paludisme, la Section II MPR du District a voulu participer à la formation citoyenne de ses militants et de toutes les populations de la Commune II. Première cause de mortalité dans notre pays, le paludisme tend à devenir un fléau qu’il faut combattre. Au MPR, on est convaincu que les militants ne peuvent bien exercer leur activité politique que s’ils sont en bonne santé.
Youssouf Diallo
Le 22 Septembre 18/07/2011