Les sujets se rapportant notamment à l’exploitation d’or, les contrats miniers, la place de l’or dans l’économie nationale, le développement local étaient au centre des débats lors de la 3ème grande interview des ministres sur l’action gouvernementale sur les antennes de l’ORTM, dans la nuit du dimanche 22 à lundi 23 Mai 2016, avec le ministre des Mines, Cheickna Seydi Ahamadi Diawara. « L’or représente aujourd’hui 70% de nos exportations et apporte, en termes des ressources d’exploitation, quelques 950 milliards de francs CFA et représente 25% des recettes fiscales », a-t-il déclaré.
Parlant de l’exploitation des mines au Mali, le ministre des Mines, Cheickna Seydi Ahamadi Diawara a noté que le Mali regorge beaucoup de ressources minières mais, qu’actuellement, seul l’or est exploité dans notre pays. Selon lui, l’or représente aujourd’hui 70% de nos exportations et apporte en termes des ressources d’exploitation quelques 950 milliards de francs cfa et représente 25% des recettes fiscales. « Donc, on en tire profit. L’or profite au Mali. Sans l’or le Mali ne peut pas avoir ces 25% de recettes fiscales. », a-t-il indiqué. Pour le ministre des Mines, Cheïckna Seydi Ahamadi Diawara, l’impact de l’exploitation de l’or est visible sur les finances publiques et sur l’économie nationale.
« Depuis la crise de 2012 à maintenant, l’économie malienne est essentiellement soutenue par l’or et cette économie est en train de se diversifier. L’or rapporte au budget malien 200 à 250 milliards de francs CFA par an. », a-t-il dit. Concernant le rapport publié par la Fédération internationale des droits de l’homme qui dit que : « l’or du Mali n’est pas l’or du Mali, encore moins l’or des maliens. », c’est-à-dire que l’or ne brille pas pour les maliens, le premier responsable du département des Mines, Cheickna Seydi Ahamadi Dawara a relevé que cette assertion est péjorative et exagérée parce que l’or du Mali est l’or des maliens.
« Mais, on allait profiter plus s’il y avait des opérateurs miniers maliens qui s’investissaient dans ce domaine et de prendre tous les risques de l’exploration qui étaient adossés à toute la logistique pour faire l’exploitation, le raffinage et la vente. Nous avons fait des conventions types qui ont été approuvées par l’Assemblée Nationale en 1991 donc qui sont adossées au code malien. Code minier de 2012 à inscrit que la participation de l’Etat au capital est égal à la valeur du marché. », a-t-il expliqué.
Moussa Dagnoko