Signalons au passage que le nouveau président de la Russie, Vladimir Poutine a prêté serment le 7 mai dernier, pour un nouveau mandat le troisième, pour 6 ans, au lieu de quatre ans comme c’était le cas avant. Comme l’on pouvait s’y attendre, il a proposé et obtenu à la chambre des députés, la candidature de son prédécesseur au poste de président de la république et de premier ministre. Vladimir Poutine, président de la république et Dimitri Medvedev, premier ministre devraient contrôler les affaires de la fédération de Russie, l’un aux côtés de l’autre pour certainement douze longues années. Car nul ne doute que Poutine quittera définitivement le pouvoir à la fin de cet actuel mandat.
Aguerri de la machine exécutive, Vladimir Poutine, ancien patron du KGB (service de renseignement russe) pourrait devenir avec ses allers retours à la présidence une icône au Monde. L’homme semble maîtriser son art pour de bon. La preuve, il a débuté son nouveau mandat par de nombreuses interpellations et arrestations d’opposants qui ne sont pas d’accord avec sa prise de fonction au Kremlin.
Qu’à cela ne tienne, l’homme sait le pourquoi de cette façon de gérer le pouvoir exécutif de cet ex-géant du monde de par sa taille que de par ses hommes, son armée et ses matériels sophistiqués de guerre. On le sait, l’URSS avait perdu une partie de sa grandeur à cause de ce fameux vent de l’Est au début des années 1990, sous la présidence d’un Michaël Gorbatchev qui n’aurait pas pesé lourd devant ses homologues français de l’époque : François Mitterrand ; et américain de la même période : Georges Bush père. Toute faiblesse, on se souvient encore, provoquait l’éclatement de l’URSS, avec les proclamations d’indépendance un peu partout, disloquant une puissance orientale, qui faisait peur aux occidentaux européens et américains et qui se nommait : Union des Républiques Socialistes Soviétiques « URSS ».
Par Zhao Ahmed A. Bamba
Le Coq 17/05/2012