Pour le compte de la première journée, en plus de la séance d’exhibition qui a opposé Fatoumata Sacko à Fatoumata Diakité, trois confrontations ont été faites. Dans la catégorie des 75 Kg, deux matches se sont déroulés. Le duel d’Abdoul Moumini A. Maïga de Gao et de Mohamed K. Sogodogo de l’USFAS, s’est terminé par la victoire Sogodogo qui a mis en KO son rival. Celui de Boubacar Dembélé du centre Pierre Diakité et de Yacouba Fomba du Réal a tourné à l’avantage de Boubacar. Dans la catégorie des 69 Kg, Oumar Kéita du Mandé était opposé à Faigal M. Touré de Gao. Cette confrontation s’est soldée par la victoire d’Oumar.
En deuxième journée, le public a assisté à quatre combats. Pour la catégorie des 51 Kg, sur arrêt de l’arbitre à cause de blessure, Diakaridia de l’Usfas s’est incliné face à Lassine Camara de Niéta. Pour les 54 Kg, Bakary Traoré de l’Usfas a pris le dessus sur Badjan Diarra de la commune I. Au niveau des 57 Kg, Satigui Sidibé de l’Usfas bat Moussa Diarra de Niéta. Et au niveau de la catégorie des 60 Kg, Daouda Adiawiyakoye de l’Usfas a remporté contre Mohamadou Djilla du Mandé. Le cinquième combat de la soirée n’a pu se dérouler car Soumaila Bagayoko de l’Usfas n’a pas eu de concurrent pour sa catégorie (91 Kg).
Prévu pour prendre fin le dimanche 7 novembre, le championnat a finalement pris fin samedi dans l’après midi. Cette situation s’explique simplement qu’il n’y a pas eu suffisamment de combattants comme l’avait prévu la Fédération malienne de Boxe. Toutes les ligues régionales étaient absentes sauf celles de Bamako et de Gao. Au moment où nous mettions sous presse cet article, la finale ne s’était pas jouée. Nous reviendrons sur l’élément dans nos prochaines parutions.
Mais déjà, un constat se dégage après ces deux journées. Le niveau de nos boxeurs est très bas. Cela se remarque à travers de leur nom maîtrise des règles de la discipline. «Le moins que l’on puisse dire, c’est que le niveau des joueurs est bas. A l’image de ce qu’on a vu, l’on peut dire sans risque de nous tromper, que certains clubs ne travaillent pas, ils manquent beaucoup de préparation. La preuve en est que la plupart des régions ont renoncé à venir, car elles n’ont pas fait de préparation pour être en jambes afin d’affronter les autre concurrents.
En plus, nous avons remarqué aussi que les joueurs ne maîtrisent pas totalement les règles de la boxe», a déclaré Cheick Oumar Sogodogo, le Directeur technique national de la Fédération malienne de Boxe. Pour donner à la boxe malienne son image d’antan, il a lancé un appel pressant au monde la boxe. «Il faut que les gens aiment bien la discipline d’abord et pratiquent bien chaque jour la boxe. Sans travail, on ne peut pas atteindre un niveau élevé et enregistrer des résultats remarquables tant sur le plan national et international. On prépare la guerre en temps de paix », a-t-il conclu.
Hadama B. Fofana
Le Républicain 08/11/2010