Comme partout dans le monde, le 8 mars 202, Journée internationale de la femme, a été fêtée au Mali.
C’est le Centre International de Conférence de Bamako qui a abrité les cérémonies officielles pour le Mali.
L’absence qui a été la plus remarquée a été celle de la Coordination des Associations des Organisations féminines du Mali (CAFO).
Une omission ou une négligence ?
Interrogée sur la question sur Renouveau TV lors de l’émission de Foroba baro, Mme Dembélé Oulematou Sow, présidente de la CAFO, dira que son bureau a été victime d’une négligence lors des festivités du 08 mars 2021. « La CAFO n’a pas été invitée.
Mais, malgré tout, elle a envoyé deux femmes pour se faire représenter.
À la grande surprise de toutes, le nom de l’organisation ne figurait pas sur la liste des invitées ».
À en croire Mme Dembélé, la directrice régionale de la promotion de la femme lui avait envoyé une carte d’invitation pour sa personne et non pour la CAFO.
C’est avec une carte d’invitation de La FENACOF que la CAFO s’était présentée au Centre International de Conférence de Bamako, puisque la commission d’organisation lui avait envoyé quatre cartes.
À la rencontre de Koulouba avec le Président de la République, d’autres organisations féminines sont intervenues au nom des femmes à la place de la CAFO.
Ce qui, selon Mme Dembélé, est anormal tant que CAFO existe.
Par ailleurs, elle reconnaît les efforts du ministre de la promotion de la femme à la faveur de la cohésion sociale. «La CAFO a été oubliée.
Je reconnais les efforts de Madame la ministre qui a fait son mieux pour la cohésion des femmes lors de son intervention », a-t-elle déclaré.
Selon elle, la CAFO est la coordination des associations et ONG féminines du Mali et elle est la seule habilitée à représenter toutes les femmes du Mali lors des grands évènements comme le 8 mars.
Au clair, dira Mme Dembélé Oulématou Sow, la Coordination des Organisations et ONG féminines du Mali a été écartée pour l’organisation du 8 mars 2021.
Ce qui n’a fait que creuser un fossé entre les femmes du Mali. Le gouvernement doit encore faire son mieux pour réunir toutes les femmes du Mali.
Sans quoi, la paix est impossible.
T.M
Source: Plume Libre