Le 18 juin, un homme âgé d’une trentaine d’années, Daouda Dembélé (du village de Ouolodougou : village des Caïmans) a été abattu par la foudre alors qu’il se trouvait dans son champ. Quelques jours plus tard, soit le 24 juin, dans le village de Bobola Zangasso, trois membres d’une même famille ont été terrassés par la foudre : il s’agit des malheureux Oumar Dembélé, Seydou Dembélé et Drissa Dembélé. Ils étaient tous trois assis dans une maison, en attendant la fin de la forte pluie qui s’abattait sur le village. Dans le village de Sangha, la foudre a également encore dicté sa loi : elle a frappé un homme de 32 ans, Issa Keïta. Presque au même moment, dans le village de M’Pessoba, les informations font état de personnes tuées par la foudre. La fréquence de ces foudres est telle que les populations du cercle de Koutiala se posent la question : qu’est-ce qui peut bien être à l’origine de ces malheurs successifs ?
Par ailleurs, les constats indiquent que ces morts ne portent pas souvent de traces sur leurs corps. Toute chose qui paraît si mystérieux que l’inquiétude grandit davantage au sein des populations. Cependant, certaines personnes « averties » ont lié ces successions de foudres à l’utilisation des téléphones portables sous la pluie. Dans ce cas, que devrait alors être le rôle des autorités, notamment les services de la météo, de la santé, de la protection civile, de la gendarmerie, de la police… ?
Drissa Keïta, Correspondant à Koutiala
Le Coq 08/07/2011