Payés avec des broutilles, les travailleurs, sans aucun contrat, ne bénéficient d’aucune couverture sociale. Recrutés depuis bientôt une décennie, aucun d’entre eux n’a bénéficié jusqu’ici d’une augmentation salariale alors que les cotisations prélevées au titre des contributions n’ont jamais été versées à l’INPS, une véritable escroquerie à laquelle les exploités de Mamadou Niaré ont décidé de mettre fin. La demi-douzaine de travailleurs a alors transporté l’affaire devant l’Inspection de travail et
le Tribunal administratif.
A l’Inspection du Travail, le caractère irrégulier du contrat d’embauche établi par le centre Mardié Niaré lui a valu un rappel à l’ordre. Mais au Tribunal administratif, la représentante du centre Maridié Niaré, qui n’est autre que la fille du promoteur, aurait affirmé sa préférence pour la voie judiciaire pour régler le différend avec ses employés. Un choix partagé par son père de promoteur du centre, Mamadou Niaré, qui trouverait la procédure de conciliation jugée trop lente et assez triptyque à ses yeux. Cette démarche est interprétée par ses adversaires comme un défi lancé à la justice sur laquelle il croit avoir une emprise. Vrai ou faux ? L’histoire nous le dira.
Affaire à suivre
Oumar Camara
L’ Indicateur Renouveau 12/07/2011