– la responsabilité du gofernement et des partis qui le soutiennent dans la crise provoquée en cette période préélectorale ;
– la remise de l’opposition dans ses droits au niveau de la CENI ;
– la contribution à rendre transparentes les prochaines élections ;
– la volonté de la majorité de gagner les élections dans la fraude et la confusion ;
– la distraction de la classe politique sérieuse par un pouvoir qui cherche à préparer le terrain pour une fraude à grande échelle avec élections chaotiques précipitées ;
– la représentation équitable de la majorité et de l’opposition au sein de la CENI
Les organisateurs du meeting sont partis du postulat que la CENI n’est pas un lieu de récompense pour les partis qui ont voté la réforme constitutionnelle jugée inopportune par l’opinion nationale. Ils trouvent que le problème de la représentativité de l’opposition au sein de la CENI ne peut être réglé par la création d’une opposition taillée sur mesure pour servir le pouvoir sur un plateau d’or. Ils sont convaincus que la tentative permet au gofernement et aux formations de la majorité d’avoir dix représentants à la CENI plus les cinq de la société civile. Toutes choses qui réduisent la CENI à sa plus simple expression dans la prise de décisions.
CENI :Moussa Konaté est-il réellement de l’opposition ?
Celui qui est censé représenter l’opposition au sein de la CENI, Moussa Konaté, n’est, en fait, qu’un transhumant politique de classeexceptionnelle qui avait traîné sa bosse au parti écologiste pour l’intégration puis au parti écologique du Mali avant d’atterrir au PDES en tant que Coordinateur dans la ville kayésienne de Lakamané.
La Rédaction
Scorpion 12/10/2011
