La célébration de la 2e année d’existence du PRVM-Faso a été une occasion pour les cadres de rappeler l’esprit du parti en mettant l’accent sur les principes de son fondement, sa caractéristique particulière ainsi que le sens profond de la devise du parti ; susciter l’engagement et l’engouement des militants du PRVM-Faso-ko en ce qui concerne la continuité de l’implantation du parti sur l’Assemble du territoire ; partager le contenu des 3 arrêtés du ministre de l’Administration territoriale sur la loi électorale avec les militants du parti et les informer sur les procédures et les mécanisme des élection connues et régionale.
Le chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaïla Cissé, a félicité le PRVM-Faso-ko pour les résultats atteints en seulement deux années d’existence et l’a encouragé dans cette dynamique. La situation de notre pays, selon le député de Niafunké, est très inquiétante et elle ne fait que se détériorer ces derniers jours. A l’en croire, chaque jour l’insécurité grandit dans notre pays.
L’opposition reste sur sa position quant à la qualité de l’Accord paraphé d’Alger. « Nous avons dit que l’accord n’est pas bon et pour cela on a été traités de non patriotes. Je crois que la majorité doit se reprendre, ce n’est pas qu’on critique qu’on n’aime pas son pays, ce n’est pas quand on critique qu’on ne peut pas aider son pays », a prévenu Soumaïla Cissé.
La mauvaise qualité de ce document est décriée, selon l’honorable Soumaïla Cissé, non seulement par l’opposition et beaucoup d’autres partis. « L’accord n’est pas bon ! La société civile le dit. L’opposition le dit et dans la majorité ceux qui sont des patriotes sincères et convaincus le disent », a laissé entendre honorable Cissé.
Il a rappelé que l’opposition s’est toujours battue pour la consolidation de la démocratie malienne. A l’en croire, elle s’est battue, elle a été battue, elle a été attaquée pendant qu’eux étaient là à un moment où Kati faisait peur à Bamako. S’ils sont là aujourd’hui, c’est grâce au combat de l’opposition ».
Le chef de file de l’opposition a invité « Y », puisque étant considérée comme « X » par ce dernier (majorité), à se ressaisir, « car ce pays a besoin de dialogue, ce pays a besoin qu’on s’écoute, qu’on se parle. Ils ne détiennent pas le monopole de la vérité. Ils ne détiennent pas le monopole du patriotisme ».
Youssouf Coulibaly
Source: L’Indicateur Renouveau