C’est au Stade Mamadou Konaté de N’Tominkorobougou que le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) a célébré l’édition 2022 de la Journée Olympique (23 juin de chaque année) ce samedi 25 juin 2022. Le président du CNOSM (Habib Sissoko) a été représenté par la première vice-présidente du Comité exécutif, Mme Sangaré Aminata Kéita. Elle avait à ses côtés le représentant du Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’instruction civique et de la construction citoyenne ; du Maire de la Commune III du District de Bamako ; des membres du Comité exécutif du CNOSM ; des présidents des Fédérations sportives nationales ; et de nombreux invités.
«MoveForPeace» ! «BougerPourlaPaix» ! Tel était le thème de cette année de la célébration de la Journée Olympique par le Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) au Stade Mamadou Konaté de N’Tominkorobougou. L’ambition était de faire bouger tout le monde (sans distinction d’âge, de sexe, de profession…) pour apprendre, bouger pour comprendre, bouger pour découvrir, bouger pour un monde meilleur.
L’événement a été marqué par le défilé des Fédérations sportives nationales, du Bataillon du Sport militaire, de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), des Olympiens et du Lycée Sportif «Ben Oumar Sy», des démonstrations des arts martiaux (kung-fu, karaté, taekwondo et aïkido) et du cyclisme… L’art oratoire a porté «sur l’olympisme et les valeurs olympiques». Un critérium : 3,7 Km sur le circuit Babemba-Monument de l’Indépendance.
Pour Mme Sangaré Aminata Kéita, la Journée olympique est «une opportunité pour véhiculer et partager l’esprit olympique, pour apporter la part d’humanisme du grand mouvement d’épanouissement de soi, dans l’amitié et la paix entre les hommes et entre les peuples». Par rapport au thème, «Bouger pour apprendre, bouger pour comprendre, bouger pour découvrir et bouger pour un monde meilleur», elle a lié sa pertinence au fait que «le sport assure le bien-être physique, moral et social». Et rappeler également que «l’olympisme est production du meilleur de soi-même dans la compétition sportive ou dans la vie» et que le sport est «initiation à la paix et à la cohésion».
«Aujourd’hui et pour notre pays, la célébration de la Journée olympique est bien plus qu’une simple manifestation sportive. Elle est l’espoir retrouvé après l’angoisse du Covid-19. Elle est un véhicule des messages de paix», a rappelé la 1ère vice-présidente du Comité exécutif du CNOSM. Et d’ajouter, «en cette occasion solennelle nous tenons à féliciter et à remercier Monsieur le Ministre de la Jeunesse et des Sports pour la constance de son engagement auprès du mouvement sportif».
«Nous marquons aussi notre reconnaissance aux partenaires du sport malien pour l’assistance et le soutien. En ce jour de commémoration, nos encouragements vont aux athlètes sur les pistes et les pelouses, dans les salles et les bassins. Ils sont notre espoir», a conclu Mme Sangaré Aminata Kéita. A la fin de son discours Mme Sangaré a procédé au lancement de colombes (symbole de paix) avec le Général Brahima Diabaté. La cérémonie a été également marquée par la remise de prix aux vainqueurs de la course à pied. Cette journée a été aussi marquée par des séances de formation sur l’antidopage et le concept «Sport et Paix» au siège du CNOSM, sise à la Villa N°1 de la Cité ministérielle.
«Le CNOSM a toujours œuvré à rassembler les Maliens autour des idéaux de paix et des valeurs comme la solidarité et la tolérance. Aujourd’hui, nous sommes à pied d’œuvre pour promouvoir les valeurs de l’Olympisme et du Sport comme des instruments de la stabilisation du Mali. Nous exhortons ainsi les Fédérations sportives nationales à cultiver davantage la paix, la réconciliation, la tolérance et la cohésion sociale», a souligné le président du CNOSM, Habib Sissoko, dans son message publié à l’occasion de cette Journée olympique.
«Et nous ne cesserons jamais d’agir pour minimiser les tensions liées au management du sport, notamment à promouvoir le respect des mandats électifs au niveau des FSN. Cela est d’autant important que le sport suscite les passions et des crises répétitives peuvent déborder du cadre sportif pour perturber l’ordre public. Ce dont le Mali n’a pas besoin aujourd’hui dans sa quête de stabilité», a-t-il assuré.
Alphaly/O. Alpha