CEDEAO, FDR, ATT ET PRESSE Younouss H. Dicko tire sur tout ce qui bouge

Pour lui, « les chefs d’Etat ont eu tort de ne pas consulter les Forces vives du pays, le CNRDRE avant de décider contrairement à ce qui avait été convenu à Ouagadougou ». Cette consultation des Forces vives, dira-t-il, devrait se faire à travers une convention nationale. Ce qui parait être pour lui une violation de l’accord-cadre. Convaincu que 12 mois ne vont pas suffire pour résoudre le problème, Pr. Dicko a estimé que « ces dates sont fantaisistes et la manière cavalière de la Cédéao est une violation de la conscience et de la souveraineté du Mali ».

Forte d’une trentaine de partis politiques et de 56 associations, l’ADR, qui se dit héritière du GPS, accuse l’ancien régime d’avoir foutu le pays dans un délitement, avec l’occupation des 2/3 du territoire, détruit l’Etat et l’armée nationale. « L’ancien régime a joué avec la dignité du peuple malien. Ce n’est pas le CNRDRE que nous soutenons aveuglement, mais la tentative de réhabilitation de l’ancien régime incompétent et fourbe par la Cédéao, aidée en cela par le FDR ». Et de souligner que « le FDR et la presse sont aussi comptables de la situation que nous vivons aujourd’hui pour avoir accompagné aveuglement le régime précédent ».

Abdoulaye Diakité

L’ Indicateur Du renouveau 30/04/2012