CAN «EGYPTE 2019», MALI-CÔTE D’IVOIRE, 0-1 Les Eléphants confirment leur statut de «bête noire» des Aigles

Malgré une impressionnante domination, surtout en première période, les Aigles du Mali ont été battus par les Eléphants de la Côte d’Ivoire (0-1). C’était le lundi dernier (8 juillet 2019) à Suez en quart de finale de la CAN «Egypte 2019». Fin de course donc pour Mohamed Magassouba et sa troupe qui rentrent au bercail avec leurs ambitions et leurs rêves.

 

«Dans ce genre de match, il faut être réaliste et tuer le match quand on a l’opportunité» ! Cette analyse de Cédric Kanté sur le plateau de Canal+ a été surtout bien comprise par les Eléphants de la Côté d’Ivoire. Largement dominée par le Mali, surtout en première mi-temps où les Aigles auraient pu mener par au moins 3-0, la Côte d’Ivoire a tué le match à la 76e minute ( Wilfried Zaha) sur l’une de leurs rares incursions dans le camp malien.

Dominer, ce n’est pas gagner si on manque de réalisme pour concrétiser cette domination est restée stérile. Comme si l’enjeu de la rencontre les avait privé de tous leurs moyens, les Aigles se créés les meilleures occasions de ce match ((16 tirs et zéro but pour le Mali. Trois tirs et un but pour la Côte d’Ivoire) avant de les dilapider de façon incroyable. Le Mali a dominé cette rencontre (comme en 2015 en Guinée Equatoriale), mais a manqué d’efficacité dans le dernier geste. Péché de jeunesse ? Erreurs de casting pour le coach ? Toujours est-il que la Côte d’Ivoire conforte son ascendance sur le Mali en phase finale de CAN avec quatre victoires et un nul en cinq confrontations.

Mais, assure Pape Diouf qui est un grand manager et un fin connaisseur du football, «le Mali est sur la bonne voie» ! Un avis partagé par le doyen Seydou Sissouma qui a rappelé sur son compte Twitter, «ce n’est pas une soirée folichonne pour notre sélection nationale. Mais, comment oublier que ces Aigles furent malgré leur jeune âge l’équipe la plus joueuse de la CAN 2019 jusqu’à leur élimination ? Point question de célébrer une défaite, mais d’y voir les promesses pour les victoires à venir».

A condition qu’on mise pour la stabilité dans l’encadrement des Aigles avec un meilleur suivi des pépites des petites catégories. La condition sine qua non pour pouvoir, un jour, «écrire notre propre histoire face à la Côte d’Ivoire» !

Alphaly