J’ai essayé de les calmer, mais l’un d’eux a continué à faire des insultes. Finalement, Cheick Tidiane Diabaté a répondu en invitant l’agresseur à venir chausser lui aussi les crampons pour défendre le drapeau national. La tension est montée d’un cran, mais la police est intervenue rapidement pour arrêter l’agresseur qui sera arrêté puis menotté, avant d’être conduit au commissariat », rapporte un membre de la délégation malienne qui a requis l’anonymat. Selon certains Maliens que nous avons interrogés à notre arrivée à Libreville, l’agresseur de Cheick Tidiane Diabaté se trouve encore dans les locaux de la police gabonaise et risque de passer le reste de la CAN sous les verrous.
Tous se disent surpris et choqués par l’agression dont a été victime l’attaquant des Aigles, tout comme d’ailleurs les membres de la délégation. Car jusque-là, tout allait bien entre les joueurs d’Alain Giresse et la communauté malienne du Gabon très mobilisée depuis l’arrivée de la délégation sur place et cet incident apparaît comme un cheveu dans la soupe.
Les Aigles sont arrivés à Libreville samedi, soit 24h seulement après le match Ghana-Mali comptant pour la deuxième journée des matches de poule. Comme à Franceville, le capitaine Cédric Kanté et ses coéquipiers ont pris leur quartier dans un hôtel situé dans la périphérie de la ville. Conséquence de l’incident du lundi, le sélectionneur national, Alain Giresse a décidé de faire ses séances d’entraînement à huis-clos jusqu’à nouvel ordre. Envoyés spéciaux
S.B.TOUNKARA H. KOUYATE jeudi 2 février 2012, par Souleymane Bobo Tounkara