A peine lancée la campagne présidentielle du 29 juillet 2018, la candidate de
la Femme en marche pour un Mali émergent (FEMME), Mme Kanté
Djénébou N’Diaye dite « Djébou », soutenue par plus 800 associations et
mouvements (du Mali et de la diaspora), n’a pas tardé à se lancer dans la
bataille. Le samedi 7 juillet 2018, à son quartier général (QG) de campagne,
sis à Lafiabougou, elle a animé un point de presse pour informer l’opinion
nationale et internationale, sur ses intentions pour un Mali meilleur, de paix,
de santé, de travail, etc.
Seule femme parmi les 24 prétendants au fauteuil présidentiel, « Djébou
N’Diaye » s’engage à consolider l’entraide, la cohésion sociale, à faire une
répartition équitable des ressources entre le Maliens, un programme de
développement accéléré majorant le taux de représentativité, des femmes en
plaçant la barre 40% au lieu de 30% de places dans les instances de décision.
De plus, elle s’engage à assurer la sécurité des Maliens et du pays, gage de tout
de développement. «J’appliquerai simplement les stratégies politiques adaptées
aux réalités maliennes sur le plan social, communicationnel », promet « Djébou
N’Diaye ». De plus, dit-elle, « je vais beaucoup m’investir pour avoir le
maximum d’électorat féminin possible avec un bon programme. Si je suis
candidate pour avoir le suffrage des Maliens pour être présidente de la
République », déclare-t-elle.
Elle se définit comme une femme certes, mais explique que la femme est tout,
connait tous les problèmes du pays et est la première victime aussi des
problèmes. Que ce soit les difficultés liées à la santé, l’éducation, au chômage,
à la migration, etc., indique-t-elle, si la femme n’est pas touchée au départ, elle
l’est au milieu ou à la fin. «C’est pourquoi je demande à mes sœurs, mères, filles
rurales et urbaines, aux jeunes, de voter, d’avoir confiance cette fois ci- à une
femme, une mère de famille », raconte-elle
Elle a invité la population à essayer les femmes cette fois-ci pour éviter d’être
déçue par la suite. « Voter pour moi sœurs pour qu’on cesse de perdre la vie en
accouchant, soit éduquer, qu’il y ait du travail pour nos jeunes, que les
ressources du pays soit partager équitablement. J’invite les femmes et les jeunes
qui constituent le plus grand électorat, de cesser de prendre les 5000 Fcfa pour
vendre leurs voies», a-t-elle dit.
Djénéba N’Diaye est née le 10 septembre 1963 à Sikasso, au Mali. Fille d’un
administrateur civil, elle effectua ses études primaires à Sikasso et Mopti où elle
obtint le Def en 1979. Orientée au Centre Sankoré de Mopti, elle obtient pour
un cycle professionnel qui sera sanctionné pour un diplôme en comptabilité en
1982. Avec ce diplôme, elle se lance dans plusieurs activités commerciales et
industrielles, dont le négoce commerce entre le Mali et la Côte d’Ivoire et
l’entreprenariat dans le domaine du Bâtiment de l’entreprise Mallal BTP, elle est
aussi administrateur dans plusieurs sociétés, au Mali et à l’étranger.
En matière de gestion des affaires publiques, elle a exercé les fonctions de
chargé de mission auprès de l’ancienne première dame de Centrafrique, en la
personne de madame Monique Bozizé, et de conseillère politique après du
président François Bozizé.
Hadama B. Fofana