Le lancement de la campagne nationale de reboisement 2016 couplé à celui des activités de la grande muraille verte du Mali s’effectuera à Thienfala dans la région de Koulikoro, sous le haut patronage du premier ministre, chef du gouvernement Modibo Keïta, le samedi 6 aout. C’est dans cette optique le directeur national des Eaux et forêts, l’inspecteur Général Biramou Sissoko était face à la presse le jeudi 04 août à la maison de la presse.Etaient aussi présents, le chef de cabinet du ministère de l’environnement, Chaka Coulibaly, le responsable du suivi de la muraille verte, Kouloutan Coulibaly entre autres.
Le conférencier a fait état du bilan de la campagne écoulée en énumérant les différentes réalisations et les insuffisances. Sur une superficie prévisionnelle, 58% des superficies ont été réalisées.
En effet, la campagne dereboisement depuis plus d’une vingtaine d’années se déroule de façon similaire.C’est-à-dire, le manque de suivi pendant la saison sèche fait que la plupart des plantes meurent après leur plantation, a-t-il expliqué. Selon lui, cette façon doit changer pour donner un vrai sens de développement dans le cadre du reboisement. Il a ainsi évoqué les systèmes de protection des plantes en haie vives, ainsi que d’autres méthodes de protection. A ses dires, il faudrait aussi signaler, en plus des phénomènesrésultant des comportements néfastes des faits telsla divagation des animaux, la destruction des plantes par certains habitants.Il existe aussi les phénomènesnaturels notamment la mauvaise pluviométrie, la sécheresse. D’où il nécessite d’adopter la meilleure technique de plantation.
Selon le conférencier, le résultat dans sa globalité reste mitigé malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre la désertification.
Pour sa part, Kouloutan Coulibaly s’estréjoui des bonnes initiatives de la part de certains citoyens pour accompagner le gouvernement dans son combat.Il évoquera ainsi l’émergence d’un autre type de plantation individuelle, la fondation un Mali vert citée en exemple parmi d’autres, qui demeurent des actes à encourager, a-t-il annoncé. Selon lui, la muraille verte est une barrière entre la nature et les phénomènes destructeurs. Elle concernera 6 régions à savoir Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao ; 14 cercles et 55 communes.
Boureïma Tembely