Campagne électorale Soumaïla Cissé à la conquête du Mandé

Dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 29
juillet 2018, le candidat Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition
malienne, s’est rendu le samedi 14 juillet 2018, successivement, à
Bancoumana, Kangaba et Kati dans la région de Koulikoro. Et la
mobilisation était au rendez-vous dans les localités sillonnées par le
candidat. Partout où il est passé, Soumaïla Cissé a invité les populations à
voter massivement pour lui afin que les difficultés qui assaillent le Mali
puissent être terminées pour de bon.
Pas de répit pour l’honorable Soumaïla Cissé actuellement. Après Banamba et
Koulikoro, le jeudi passé, les marchés de Bamako le vendredi, le candidat il était
dans le Mandé le samedi 14 juillet 2018, plus précisément à Bancoumana,
Kangaba et Kati. Arrivée à Bancoumana vers 10 heures, l’honorable Soumaïla
Cissé a salué les notabilités et s’est réjoui de la grande mobilisation effectuée
par la population.
A Kangaba et à Kati, la mobilisation était au summum. C’est aux environs de
13h 20 que Soumaïla Cissé a été accueilli par une foule en liesse à Kangaba. Les
travaux ont débuté par l’exécution de l’hymne du parti URD. Ainsi, le
représentant de la Plateforme ensemble restaurons l’espoir a fait savoir que le
cercle de Kangaba est pauvre. Avant de développer les 5 piliers du projet de
société du candidat Soumaïla Cissé.
Enfin, il a invité les uns et les autres à aller retirer leurs cartes d’électeur et de
voter massivement pour Soumaïla Cissé. Quant au représentant du Collectif
pour la défense de la République (CDR), Sory Camara, il a rappelé que
Soumaïla Cissé est le candidat du CDR. Selon lui, ce choix n’est pas fait hasard
car il obéît au manifeste du CDR qui prône le développement du Mali.
L’honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby de l’URD abonde dans le même
sens en disant que le temps venu de voter pour Soumaïla Cissé.
Prenant la parole à l’espace public de Kangaba (Kamablon), Soumaïla Cissé a
remercié la population locale pour la grande mobilisation. Selon lui, le conflit
intercommunautaire doit cesser. « Faire sa campagne sans venir au Mandé, ça
veut dire que tu n’a rien fait », a dit le candidat de l’espoir. Soumaïla Cissé a
invité les populations à voter massivement pour lui afin que les difficultés qui
assaillent le Mali puissent être terminées pour de bon.
A l’en croire, les diplômés de l’enseignement et les docteurs en santé seront
tous recrutés d’office dès qu’il sera président de la République du Mali. En
outre, il a insisté sur la suppression de la vignette une fois au pouvoir. Après
l’étape de Kangaba, Soumaïla Cissé et sa délégation mettent cap sur Kati. Ici, on

remarquait la présence de plusieurs personnalités dont l’ancien ministre Hamed
Sow, l’ex secrétaire général de l’Assemblée nationale, Dr Madou Diallo et bien
d’autres.
Le coordinateur de l’équipe de campagne, Mamadou Traoré dit Zalé a fait savoir
que l’URD est la première force politique à Kati. D’ailleurs, il promet la victoire
à Soumaïla Cissé au soir du 29 juillet 2018. A cet effet, il a invité habitants de la
ville à aller retirer les cartes d’électeur. Comme doléance, il a indiqué que Kati
n’a pas de route.
Le représentant du CDR à Kati aussi bien que Ibrahima Kébé du regroupement
Faso Kanu ont mis l’accent sur la mauvaise gestion du pays. « Pas d’eau, ni de
route, ni d’éducation. On va se battre pour que Soumaïla Cissé nous apporte le
changement. La seule solution aux problèmes du Mali, c’est Soumaïla Cissé »,
ont-ils dit.
Devant un public acquis à sa cause, Soumaïla Cissé a fait savoir que Kati est la
capitale des Forces armées maliennes (FAMAS) car regorge des casernes
militaires. « Les FAMAS seront honorés durant notre présidence. Les militaires
auront leur part dans les logements sociaux qui seront construits», a-t-il promis
à la population. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de la police
et de la gendarmerie en matière de renseignement.
Selon Soumaila Cissé, les avions achetés par le régime en place sont cloués au
sol. Il a saisi l’occasion pour dénoncer la surfacturation des matériels militaires.
A l’en croire, il y’aura un hôpital militaire dès qu’il sera au pouvoir. «La plupart
de l’économie malienne passe par Kati qui n’a pas de route. C’est inexplicable.
Si les frontières de Kati sont fermées, Bamako n’aura pas de marchandises », a-
t-il dit.
Aguibou Sogodogo