« Nous avons eu des difficultés d’acheminement des produits dues à l’indisponibilité fréquente de la logistique de transport au cours de la campagne. Cette même situation s’était invitée l’année derrière suite à la crise post électorale en côte d’Ivoire. Il y a également la réticence des banques de la place à financer des activités d’exportation pour cause de risque élevé. Ce sont donc, deux années de contraintes majeures qui ont lourdement pesé sur les activités. Mais, à la compagne prochaine, nous comptons inverser la tendance puisque nos services techniques nous ont fait part des efforts déployés par les acteurs. Il s’agit des producteurs, des pisteurs, des transformateurs et des exportateurs ».
C’est en ces termes que le président de l’Interprofession de la filière manque, Mouctar Fofana, a introduit la rencontre des professionnels de la filière qui avait pour but de valider le volume des exportations tout en reflétant la performance et la compétitivité de la filière mangue.
Elle a permis aux participants de tirer une meilleure partie de l’insertion de notre économie au Système commercial mondial (SCM) et réduire la pauvreté par l’augmentation du revenu des producteurs et exportateurs. Ce qui est l’un des objectifs ultimes du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP 2012-2012).
Pour Mamadou Traoré, le représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, « malgré les difficultés rencontrées au cours des deux dernières années, des résultats satisfaisants ont été trouvés et le gouvernement du Mali continuera à centraliser des initiatives qui visent à améliorer la qualité des mangues et répondre aux exigences commerciales des marchés internationaux. Il procédera aussi des mesures pour accompagner les différents acteurs afin de soutenir la dynamique que connaissent les exportateurs de mangues depuis des années ».
Nabila Ibrahim Sogoba
L’ Indicateur Du renouveau 03/10/2012