Quelques heures simplement après leur libération, le père de la famille, Tanguy Moulin-Fournier s’est exprimé au micro de France Inter.
Le père de la famille s’est dit « bien fatigué » en raison des conditions qui étaient « très difficiles ». « Infiniment heureux » d’être libérés, la famille a appris la fin de son calvaire « quelques heures avant (…) mais jusqu’au dernier moment c’était sujet à des possibles incidents » assure Tanguy Moulin-Fournier. L’ancien otage n’est pas rentré en détails sur les conditions de leur détention. Il a simplement expliqué que lui et sa famille étaient « toujours resté(s) ensemble » au cours de leur détention.
Les sept otages français enlevés en février dans le nord du Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram ont été libérés et remis aux autorités camerounaises. Tanguy Moulin-Fournier a réagi au micro de France Inter.
La famille française de sept personnes, dont quatre enfants, enlevée en février dans le nord du Cameroun par le groupe islamiste nigérian Boko Haram a été libérée et remise aux autorités camerounaises, ont annoncé ce vendredi Yaoundé et Paris.
Quelques heures simplement après leur libération, le père de la famille, Tanguy Moulin-Fournier s’est exprimé au micro de France Inter.
Le père de la famille s’est dit « bien fatigué » en raison des conditions qui étaient « très difficiles ». « Infiniment heureux » d’être libérés, la famille a appris la fin de son calvaire « quelques heures avant (…) mais jusqu’au dernier moment c’était sujet à des possibles incidents » assure Tanguy Moulin-Fournier. L’ancien otage n’est pas rentré en détails sur les conditions de leur détention. Il a simplement expliqué que lui et sa famille étaient « toujours resté(s) ensemble » au cours de leur détention.
« Des conditions éprouvantes »
Les sept otages français sont « tous en bonne santé », a précisé la présidence française. « J’ai eu ce matin-même au téléphone le père de famille, Tanguy Moulin-Fournier qui m’a dit qu’il était en bonne santé, autant qu’on peut l’être après deux mois de détention » dans « des conditions éprouvantes », a déclaré François Hollande lors d’un point de presse à l’Elysée. Le président a ajouté que le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était « immédiatement rendu sur place » au Cameroun. « J’ai eu la famille au téléphone. Ils sont extrêmement heureux et en forme », a déclaré M. Fabius.
Les otages, libérés dans la nuit de jeudi à vendredi « dans une zone entre le Nigeria et le Cameroun », se trouvent « actuellement à l’aéroport de Yaoundé avec l’ambassadeur de France au Cameroun » et devraient se rendre à l’ambassade, selon une source diplomatique. Ils devraient être de retour en France samedi matin à la première heure selon Laurent Fabius. La présidence camerounaise avait annoncé dès vendredi matin la libération de la famille des sept otages français, par un communiqué lu à la télévision nationale.
« Libres et en bonne santé »
Ce vendredi matin, sur RMC, Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la communication du Cameroun, a confirmé cette libération. « Ils sont libres et en bonne santé », a affirmé le ministre, précisant que tous sont actuellement à l’aéroport de Yaoundé, la capitale camerounaise.
Le père, la mère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père, Tanguy, est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.
Un enlèvement revendiqué par Boko Haram
Le groupe islamiste nigérian Boko Haram avait revendiqué le 25 février l’enlèvement et la détention quelques jours plus tôt de ces trois adultes et quatre enfants, qui auraient été conduits au Nigeria. Dans deux vidéos diffusées les 25 février et 18 mars, les ravisseurs exigeaient, en échange de la libération des Français, celle de membres de leur groupe, prisonniers au Nigeria et au Cameroun.
Avec AFP 2013-04-19 20:30:43