C’est en effet début avril prochain que le contrat de Monsieur Sidi Sosso Diarra arrive à terme. Raison pour laquelle, il lui a été notifié de s’abstenir de prendre toutes décisions engageant la structure au-delà de la limite de son contrat. Mais voyez-vous ? Une chose est de faire des mises en garde à Sidi Sosso Diarra, une autre est pour lui de s’en référer.
Il vient donc de procéder à une série de recrutement de personnel extérieur au service, soit 19 personnes parmi lesquelles 3 vérificateurs, 4 chefs de missions, 2 Chefs d’antennes dévolus aux régions de Sikasso et de Ségou ; 4 assistants-vérificateurs ; 1 assistant DRH, 2 chauffeurs et 2 secrétaires.
Ces agents et cadres, rappelons-le, ont été recrutés à l’externe et les séances d’interview ont d’ores et déjà commencé. En somme, non content d’outrepasser les instructions, notre employeur s’est également réservé le droit de se passer du service des ressources disponibles à l’interne pour les mêmes missions. Il existe, en clair, des vérificateurs assistants et chefs de missions confirmés donc susceptibles d’effectuer les missions pour lesquelles le recrutement est en ce moment opéré. Il ignore ceux-ci pour une raison toute simple : il n’est pas en odeur de sainteté avec ces derniers, lesquels sont par lui, considérés comme des insoumis.
Du gâchis ? M Sidi Sosso Diarra n’en a cure. Il s’agit pour lui de donner une leçon aux indomptables et aussi, de se donner les moyens de contrôler éventuellement la situation après sa sortie.
C’est hélas, ignorer que son successeur, tout comme lui-même, en plein exercice de ses fonctions, aura la souveraineté de la gestion et du choix du personnel de son Bureau. Il reviendra, en effet, au nouvel arrivant de choisir son personnel à sa guise.
Mais que diantre, pourquoi créer des problèmes là où il ne doit en exister ? Sacré Sidi Sosso Diarra.
A.D
Le Sphinx 08/02/2011