Contrairement à ce qui peut se passer dans d’autres pays, on ne sent aucune pression à Ouagadougou. Il y a bien quelques curieux qui ont assisté à cette opération, moment clef de toute élection, mais à l’image de cette journée de vote, il n’y a eu aucun signe d’une mobilisation particulière. Bien au contraire, beaucoup d’électeurs ont refusé de voter, parce qu’ils estiment que les jeux sont faits, qu’ils ne veulent pas donner leur caution à cette élection, et qu’ils ne croient plus en la démocratie.
Il est à noter que dans la majorité des bureaux de votes visités, les représentants des candidats de l’opposition étaient le plus souvent absents.
Après le dépouillement, les feuilles de résultats et les procès verbaux sont établis en quatre exemplaires : l’un pour la commission électorale communale, l’un pour la commission provinciale, l’un pour la commission nationale, et le dernier pour le Conseil constitutionnel. C’est la CENI qui proclamera les résultats provisoires au plus tard le 25 novembre 2010.
Par RFI22/11/2010