La Banque mondiale va injecter 350 millions de dollars, soit 189,4 milliards FCFA, dans le cadre d’un nouveau projet pour soutenir la relance et la stabilité dans le Sahel, une zone particulièrement vulnérable fragilisée par des violences et la famine.
Cette enveloppe ciblera la région du Liptako-Gourma, une zone aux trois frontières du Burkina, du Mali et du Niger, considérée comme l’une des plus vulnérables aux facteurs climatiques et des plus marginalisés au monde.
En effet, selon la Banque mondiale, « plus de 80% des 17 millions d’habitants du Liptako-Gourma vivent dans des zones rurales sans accès à des services de base ou encore à des débouchés économiques.
Ils tirent essentiellement leurs moyens d’existence de l’agriculture et de l’élevage ».
Il s’agira, dans ce contexte « de financer la mise en place d’infrastructures et de services socio-économiques intégrés qui favoriseront le développement territorial et les moyens de subsistance dans la région ».
« Les investissements prioritaires concerneront le financement du rétablissement des moyens de subsistance et la création d’activités génératrices de revenus résilientes face au changement climatique, la fourniture de biens ménagers et la mise en place de petits équipements de base dans les collectivités touchées par les conflits », ajoute en outre l’institution.
L’enjeu est de rétablir le contrat social entre les administrations locales et les populations en veillant à ce que les investissements répondent aux besoins les plus pressants des habitants et en favorisant le développement économique local.
Pour sortir du sous-développement, les pays africains, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest ont décidé de la nécessité de conjuguer leurs efforts à travers la mise en place d’organisations.
C’est ainsi qu’est né le Liptako Ghouma le 3 décembre 1970 à Ouagadougou au Burkina Faso, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
L’objectif de l’autorité du Liptako Ghouma est : Promouvoir la mise en valeur des ressources minières, énergétiques, hydrauliques, agropastorales et piscicoles.
Mahamadou YATTARA